Jour après jour, la litanie du nombre des morts. Cette macabre arithmétique garde sa violence mais, parce que martelée, elle finit par perdre son sens. La mesure de ces dramatiques données, comptabilité anonyme et non prise en compte de personnes, nous échappe (1). Nous sommes noyés dans un incessant flot d’informations sur l’hypercrise. Il est temps de prendre du recul.