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Cité internationale de la gastronomie : Lyon à croquer

Publié le : 28 octobre 2019 à 08:30
Dernière mise à jour : 31 octobre 2019 à 09:51
Par Andréane Lecarpentier

On connaissait Florent Bonnetain chef d’orchestre à la ville comme à la scène, partagé entre la direction de Cap’Com jusqu’en 2018 et celle d’orchestres d’harmonie. Il est désormais directeur de la Cité internationale de la gastronomie de Lyon, qui a ouvert ses portes le 19 octobre 2019. L’occasion de nous intéresser à la communication de ce nouvel espace de rayonnement territorial.

Quelle communication a accompagné l’ouverture de la Cité internationale de la gastronomie de Lyon ?

Florent Bonnetain : Il nous fallait commencer par asseoir notre positionnement de manière très simple : un lieu vivant et culturel dédié au plaisir de la gastronomie, lyonnaise et du monde, en lien avec la nutrition et la santé.
Nous avons choisi un style de communication « culture », en privilégiant un message et des visuels simples pour jouer sur le double sens. Les photos en gros plan présentent la nourriture comme un objet artistique : le chou romanesco, les lamelles des champignons, le cœur de la grenade… C’est aussi l’occasion pour nous d’installer notre style graphique avec notre logo et l’écriture verticale.

Florent Bonnetain, directeur de la Cité internationale de la gastronomie, dans l'espace d'exposition dédié à la gastronomie lyonnaise et à son histoire. © Thierry Fournier - Métropole de Lyon

La campagne a été affichée dans les rues de Lyon deux semaines avant l’ouverture et relayée sur les réseaux sociaux. Les Lyonnais sont le premier public de la Cité, même si elle a aussi une vocation touristique. Ils étaient au rendez-vous pour l’ouverture.

Depuis plusieurs mois, nous nous concentrons sur les relations presse. Elles sont notre meilleur outil pour exister et expliquer un projet qui n’est pas simple à comprendre. Elles permettent aussi un impact que nous ne pouvons pas avoir avec nos moyens émergents. Nous travaillons sur les trois dimensions : la presse locale évidemment, mais aussi nationale et internationale. Pour cela, nous travaillons collectivement avec la Métropole de Lyon et Only Lyon.

Voilà un enjeu cher à la communication publique et au réseau : comment une communication partenariale se met-elle en place pour démultiplier votre influence ?

F. B. : Aujourd’hui nous travaillons nos relations presse ensemble avec la Métropole de Lyon et Only Lyon. Nous enregistrons déjà de beaux traitements presse dans Le Figaro, mais aussi dans la presse américaine et européenne : le NY Times, le Washington Post, le Guardian, Le Temps… mais aussi la NHK au Japon. Nous multiplions les visites de presse nationale et internationale, d’influenceurs, des professionnels des métiers de bouche, des acteurs lyonnais qui sont de véritables relais.

La Cité internationale de la gastronomie est située au cœur du Grand Hôtel-Dieu à Lyon. Elle fait rayonner la culture gastronomique dont les Lyonnais s’enorgueillissent tout en révélant les principes fondamentaux de la nutrition et de la santé.

  • L’exposition permanente, qui raconte la gastronomie lyonnaise et son histoire.
  • L’espace miam miam destiné aux enfants et à la transmission.
  • L’atlas mondial de la gastronomie.
  • Les dégustations : un plus à ne pas rater !
  • Et un édifice patrimonial qui marque l’histoire de la ville : le dôme des Quatre-Rangs, l’apothicairerie…

La Cité de la gastronomie est un levier important de positionnement et un outil au service du rayonnement du territoire lyonnais.

La collaboration se met très naturellement en place avec nos partenaires, car nous partageons des intérêts communs. La Cité est un levier important de positionnement et un outil au service du rayonnement du territoire lyonnais. Les actions de marketing territorial et touristique s’appuient sur la Cité, comme la communication de la Cité bénéficie de l’expertise et des moyens des équipes d’Only Lyon.

Maintenant que la Cité est ouverte, que faut-il vous souhaiter ?

F. B. : Quelle récompense d’entendre les visiteurs grouiller dans les allées de la cité. Le jour de l’ouverture, Ambre, notre première visiteuse, âgée de 4 ans, est restée une heure dans l’espace miam miam ! Et la cuisine tient toutes ses promesses : la dégustation apporte un vrai plus dans l’expérience des visiteurs, qui s’intéressent beaucoup à la manière de relier gastronomie et santé.
Nous sommes déjà très concentrés sur notre programmation événementielle : « Amazing champignons » le week-end dernier, puis « Revisiting Arcimboldo » en résonance avec la Fête des lumières. Il est important que la Cité s’inscrive dans son territoire. Les partenariats culturels et événementiels sont aussi des partenariats de communication.

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