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#RemèdeContreLaMorosité : le hashtag désormais "viral" de la #compublique

Publié le : 26 mars 2020 à 09:04
Dernière mise à jour : 17 juillet 2020 à 17:58
Par Franck Confino

Avec la volonté de redonner le sourire aux habitants, au milieu d’un flot de mauvaises nouvelles que porte le coronavirus, #RemèdeContreLaMorosité a fait boule de neige dans la communication publique. Le hashtag est né à Crépy-en-Valois, l’un des premiers clusters de France, dans un service communication confiné mais plus que jamais motivé et créatif. Petites et grandes institutions publiques, essentiellement des mairies, mais aussi des universités, intercommunalités, départements et offices de tourisme, lui ont donné vie avec pour objectif commun de faire de l’optimisme une véritable mission de service public.

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Par Franck Confino, consultant en communication digitale et fondateur de l’Observatoire socialmedia des territoires.

L’idée est toute simple, mais géniale : redonner le sourire aux habitants, au milieu d’un flots de mauvaises nouvelles pouvant provoquer une psychose collective. Comme le dit Norman dans cette vidéo qui est un remède à elle seule, « on est tous à la maison, on n’a rien à faire, on passe notre temps devant la télé ou les réseaux à ingurgiter les mêmes news anxiogènes non stop jusqu’à overdose ». Il était urgent d’agir ! « Notre volonté était de proposer une sorte de “service public virtuel” pour propager des ondes positives sur la toile à une population lassée d’être stigmatisée », raconte Jessica Fouquet, community manager de la ville de Crépy-en-Valois, dans une interview donnée à l’Observatoire socialmedia des territoires. Une « victoire collective de services unis et remontés à bloc pour redonner le sourire », hautement contagieuse dans les services com des collectivités. Mais avec quelles lignes éditoriales ? Petit tour de France d’un mouvement qui a pris une réelle ampleur, et qui est loin d’avoir atteint, lui aussi, le haut de sa courbe !

Ville et métropole de Rennes

Des ressources utiles sans assommer les gens avec nos gros sabots de communicants.

À Rennes, Benjamin Teitgen, responsable du service informations, raconte que sa direction a voulu proposer une zone ressource à destination des habitants confinés, où ils peuvent trouver des supports d’information, des livres, des récits longs, des vidéos, des podcasts, des jeux (on a fait un Monopoly rennais en ligne), des coloriages, des défis… « Bref, sur #RemèdeContreLaMorosité nous relayons plein de ressources pour occuper les journées seul ou en famille, avec les enfants. On a bien sûr compilé pas mal de contenus qu’on avait produits et qui étaient disséminés un peu partout, mais on a fait une sélection de contenus légers, historiques, patrimoniaux, pratiques, ludiques… mais pas de contenus pédagogiques sur les politiques publiques, alors que c’est notre ligne éditoriale de toute l’année. En somme, un pas de côté pour proposer des ressources utiles en période de confinement, sans assommer les gens avec nos gros sabots de communicants.  » 

Agglomération Paris-Saclay

L’une de nos missions de communicants publics est aussi de contribuer à rassurer, divertir et souder nos citoyens.

« Passé la communication de crise sur les modalités de notre Plan de continuité d’activité (PCA), nous avons rapidement fait le choix de suivre, en parallèle du relais des infos d’intérêt général et local et des mesures sanitaires, l’initiative de Crépy-en-Valois », relate Séverine Alfaiate, directrice de la communication. « Pourquoi ? Parce que l’une de nos missions de communicants publics est aussi de contribuer à rassurer, divertir et souder nos citoyens. Entretenir une attitude positive est aussi constructif et bénéfique que de partager une information à tous. Dans un contexte anxiogène, toutes les ondes positives sont bonnes à prendre. Et à l’heure du confinement, où les réseaux sociaux et le web sont au cœur de l’information, c’est évidemment le bon média pour adopter ce ton plus léger. À l’agglo, nous avons lancé une série quotidienne sur Facebook, “Agglo les bons tuyaux”, qui assume un ton léger tout en partageant des bons plans et des liens utiles pour un confinement moins isolé. Nous capitalisons beaucoup sur la page Facebook pour ce type de message #RemèdeContreLaMorosité, même si le principe est né sur Twitter. C’est là qu’est notre cible familiale. Sur Twitter, nos followers sont majoritairement des entreprises, des acteurs de l’innovation, les communes membres, ou partenaires institutionnels. »

« Nous partageons des posts de remerciements, venons de lancer un appel #MerciNosÉboueurs particulièrement relayé sur tous nos réseaux, en lien avec les villes et syndicats de collecte. Nous envisageons à présent d’investir Insta avec ce # (entre autres) en créant une chaîne de posts... Mais là c’est en cours. Contrairement aux communes, les agglos sont moins confrontées à la gestion d’urgence de services de proximité (même si nous en avons quelques-uns, tous maintenus via notre PCA). Nous nous mettons à la disposition des acteurs éco, des communes pour relayer leurs actus via nos supports, coordonnons des appels aux dons, et… diffusons autant que faire se peut quelques #RemèdesContreLaMorosité. »

Ville de Lambersart

Nous avons commencé par traiter les questions concernant le virus, mais sous un autre angle grâce au hashtag.

« Au début de la semaine, #RemèdeContreLaMorosité était trop compliqué à utiliser (notamment sur Facebook) : nous avions et nous avons encore beaucoup trop de questions pratiques, urgentes auxquelles répondre », confie Jeanne Rousselet, community manager de la ville de Lambersart. « Pour alterner et ne pas parler que du virus, il était tout de même important d'y penser. Nous avons commencé par traiter les questions concernant le virus, mais sous un autre angle grâce au hashtag : parler des enfants du personnel soignant dans les écoles en donnant de leurs nouvelles plutôt qu'en informant simplement des conditions sous lesquelles ils sont accueillis, une publication avec des initiatives des habitants...
En cette fin de semaine, nous décidons de l'adopter complètement (entre des flashs infos importants) pour tempérer les infos et surtout pour laisser un peu de repos à l'équipe. C'est possible grâce à la mobilisation des services à l'arrêt : le service culture va faire vivre les expos fermées à travers le hashtag, le service espaces verts faire vivre nos jardins... Sur Instagram, nous avons adopté le hashtag dès le début pour faire vivre un événement déjà en cours : "Les fenêtres qui parlent", qui consiste à ce que les habitants exposent des œuvres à leurs fenêtres. Cet événement est réinventé sur les réseaux sociaux avec des photos des habitants depuis leurs fenêtres.
 »

Ville de Bolbec

Des posts pas du tout anxiogènes !

« C'est à la lecture de ton post Franck sur le #RemèdeContreLaMorosité et en lisant les commentaires des habitants que je me suis dit que c'était la bonne solution », nous raconte Arnaud Lecroq, directeur des affaires culturelles et de la communication de la ville de Bolbec. « Tous les jours, par téléphone et/ou via FB, nous répondons aux mêmes questions, sentant bien que stress et inquiétudes sont très présents parmi la population. Du coup j'ai fouiné sur le web afin de programmer des posts absolument pas anxiogènes. Alors qu'ils sont mis en place depuis hier, je n'ai pas eu de messages négatifs pour le moment. Je poste pratiquement toutes les heures de 9h à 21h avec des thématiques bien précises chaque jour comme suit : “Vive l’école” (des exercices pour les scolaires de la primaire au lycée), “Côté jardin” (des idées jardinage, aménagement extérieur…), “La main à la pâte” (des idées recettes, à réaliser notamment avec les enfants), “Déco et bricolage” (des conseils en bricolage pour s'occuper dans la maison), “En savoir plus…” (des reportages sur tout et n'importe quoi), “Côté culture” (des visites virtuelles de musées, des conférences sur les arts en général), “En avant le sport” (quelques exercices pour rester en forme), “Instant durable” (quelques conseils et astuces en lien avec le développement durable), “En voyage...” (à la découverte de contrées lointaines), “Vous avez dit local ?” (mise en avant d'artistes locaux ou de lieux à visiter après le confinement), “Un jour un livre” (des idées lecture mettant en avant des auteurs locaux). » « J'ai assez de matière pour les 15 jours à venir », ajoute-t-il. Pour le mois et demi à tenir, même ! S’étant rendu compte qu’il postait trop souvent (ce que Facebook pénalise via son algorithme et qui pourrait faire fuir les abonnés), il ralentit aujourd’hui un peu le rythme. En tout cas, on ne manque pas d’idées à Bolbec !

Agglomération Grand Paris Sud

Une initiative sera prochainement lancée pour mettre en avant les initiatives solidaires du territoire.

Tout comme la ville de Haguenau, qui a transformé son agenda des sorties en « Ne pas sortir à Haguenau », l’agglomération Grand Paris Sud a commencé par transformer sa page « Sortir » par « Sortir chez soi à Grand Paris Sud ». Nicolas Alix, responsable du service rédaction/médias, témoigne : « L’ensemble de la direction de la communication de Grand Paris Sud s’est mobilisée dès le début de la crise sanitaire pour accompagner les services et apporter toutes les informations urgentes et pratiques aux usagers du territoire – équipements fermés, transports, collecte des déchets… Très vite, nous avons souhaité proposer en parallèle des contenus "positifs" pour que chacun puisse vivre cette période particulière dans les meilleures conditions. Dès le vendredi 20 mars, nous avons lancé des séances quotidiennes de maintien en forme en Facebook live avec coach Will, un agent de l’agglomération. Nous mettons également à disposition des contenus culturels en lien avec nos équipements – médiathèques, conservatoires, salles de concert… Nous allons poursuivre dans cette direction ! Une initiative sera prochainement lancée pour mettre en avant les initiatives solidaires du territoire. Grand Paris Sud aussi est un #RemèdeContreLaMorosité ! »

Département du Val-de-Marne

Un bol d’air virtuel.

« On a commencé en invitant nos abonnés à partager la vue de leur fenêtre pour un bol d’air virtuel », témoigne Caroline Potez-Delpuech, cheffe de projet éditorial web du Val-de-Marne. « D’autres publications plus légères sont également prévues : on a déjà en stock des conseils jardinage (de nos jardiniers), des activités pour les enfants (de nos auxiliaires de puériculture), des “mémoires” (de nos archives)... on voudrait essayer de faire des coloriages de lieux emblématiques du territoire, qu’on pourrait republier en album une fois coloriés, etc. » Et ils ont même créé un album photos avec le hashtag !

Ville de Châtellerault

Cela vient « équilibrer » les nombreux commentaires angoissés.

« Nous avons découvert ce hashtag lors de notre veille quotidienne et nous avons immédiatement souhaité rejoindre le mouvement. C'est une super initiative, qui apporte un peu de légèreté dans ce climat très anxiogène », raconte Florie Doublet, community manager de la ville de Châtellerault. « Nous avons posté une première photo sur Twitter d'un canard sur les bords de Vienne à Châtellerault et la mayonnaise a tout de suite pris. On garde notre objectif en tête : valoriser Châtellerault et chouchouter notre communauté. Nous savons que c'est difficile pour les habitants de rester cloîtrés, alors on utilise ce hashtag pour leur rappeler que ce n’est que temporaire et qu'ils pourront bientôt de nouveau profiter des parcs, jardins, lieux de promenade, de sport... Ce sont des “bols d'air" virtuels. C'est aussi l'occasion de leur faire (re)découvrir les équipements culturels en partageant de petites vidéos qui présentent les coulisses du théâtre, les collections du musée... Et tout cela à partir d'images d'archives, car je suis aussi confinée ! C'est le système D. Nous avons de bons retours, les gens disent simplement "merci", mais c'est déjà beaucoup. Cela vient "équilibrer" les nombreux commentaires angoissés. Car il ne faut pas perdre de vue l'essentiel : informer les habitants sur les mesures prises, l'importance des gestes barrière, répondre à leurs questions, leurs inquiétudes... »

Office du tourisme de Grenoble-Alpes Métropole

Partager ce que les gens voient et ressentent sur le moment.

À Grenoble, ce sont la ville et l’office de tourisme qui ont rejoint le mouvement, avec Laurent Ravier, chargé de communication multimédia de Grenoble-Alpes Métropole Tourisme et Congrès, aux commandes de ce dernier. « Je crois que pour tout le monde un des objectifs est de continuer à propager sur nos territoires l'optimisme, conserver ou créer du lien », témoigne-t-il. « En parallèle du hashtag #RemèdeContreLaMorosité, on a mis en place, via l’office du tourisme de Grenoble-Alpes Métropole, #GrenobleDepuisChezVous, un hashtag pour voir le confinement autrement. »

Sur Facebook, sur Instagram et sur Twitter, où ils ont fait un karaoké génial. « Sur Facebook et Instagram, le hashtag #GrenobleDepuisChezVous a été lancé pour que chacun(e) puisse partager un point de vue sur la métropole grenobloise, depuis chez soi. Une façon d'appréhender le confinement autrement... et de se retrouver, malgré l'isolement. Compte tenu du contexte, le but n'est pas de faire une belle photo de qualité professionnelle, mais bien plus de "partager ce que les gens voient et ressentent sur le moment." »

Aux quatre coins de la France, le remède se diffuse !

Metz, Lyon, Tours, Calais, Saint-Quentin-en-Yvelines, Le Trait, La Flèche, Saint-Dizier, PulnoyRumilly, Bezons, Saint-Maur, Verneuil-sur-Seine, Creil, Louviers, Vitry-sur-Seine, Vesoul, Longué-Jumelles, Vichy, Beaulieu-sur-Mer côté villes, CC du Pays de Valois, Pays des Achards et la Métropole de Lyon pour les intercos, mais aussi La Rochelle, parmi les premières, pour les universités, le SDIS de l’Aisne et j’en oublie : aux quatre coins de la France, le remède se diffuse !

La ville de Calais associe #RemèdeContreLaMorosité au hashtag (génialissime) #BienCalaisChezSoi. « Le brainstorming virtuel a été riche », raconte Caroligne Croigny, motion designer de la ville de Calais.

« Chez nous, c'est parti, et les gens sont contents ! Merci et bravo pour cette belle idée », déclare Loryck Didier, responsable communication de la ville de Pulnoy.

Virginie Guilbert, chargée de communication externe du Trait, a propulsé avec enthousiasme la ville dans l’aventure également. « Le premier point positif, ce sont les retours très enthousiastes de mes collègues, notamment du centre social et de la bibliothèque qui sont ravis de partager leurs trucs et astuces ainsi que le contenu des ateliers qu'ils mettent en place à longueur d'année. Cela nous permet de garder le lien, d'assurer une certaine cohésion entre agents alors que nous sommes (presque) tous en télétravail. Pour une petite collectivité comme la nôtre, c'est très engageant. J'espère que cela aura vocation à les valoriser également. Reste à voir si cela va durer dans le temps », témoigne-t-elle.

Pour la ville de Rumilly, Ludivine Léopold, chargée de communication numérique, s’enthousiasme également : « Première initiative antimorosité qui est en train d'aboutir ici, ça va être la création d'une galerie de contenus “feel good” alimentée par les enfants et relayée dans nos maisons de retraite, de repos, EHPAD… Je compte utiliser ce # en publiant les créations des loulous (Facebook et Insta). Idem avec les propositions de nos services culturels. »

Quant à Tours, la ville vient de lancer l'opération #BonsBaisersdeTours avec 1 ou 2 posts par jour sur Facebook et 3 ou 4 par jour sur Twitter. « L’idée est de changer des contenus parfois anxiogènes en proposant des contenus qui occupent et rendent le confinement "agréable" tout en faisant participer la population afin de mettre en valeur les initiatives des habitants. On a déjà listé le contenu existant adapté à cela et on va en produire de nouveaux », décrit Alban Cossard, CM de la ville de Tours. À Bezons enfin, parmi tant d’autres, c’est le dessin d’un enfant qui donne de l’espoir, relayé par la CM Laetitia Biard, qui nous a peut-être le plus émus.

Impossible de citer toutes les villes ni les initiatives de particuliers tellement elles sont nombreuses. Et, notamment grâce à la Métropole de Lyon et la ville de Grenoble, le pari a réussi : #RemèdeContreLaMorosité est passé dans les TT France ! Autrement dit, dans le top des hashtags les plus utilisés : un sacré challenge, dont la ville de Crépy peut être fière d’être à l’initiative !

Le mot de la fin, on le laisse à Pierre Renaud, responsable numérique de la ville de Saint-Dizier, une des premières engagées dans le mouvement : « Pendant que les blouses blanches tentent de soigner les malades avec leur peu de moyens, les communicants publics font de leur mieux pour panser les maux invisibles, ceux du moral, qui eux aussi laisseront des séquelles bien plus profondes. » Et de saluer la #compublique, « cette troisième ligne invisible, qui fait bloc pour tenir le coup, coincée entre les inquiétudes des citoyens et les décisions politiques ».

Qui l’eût cru ? CM, c’est un vrai métier !

Le panorama n’est pas exhaustif, mais merci d’avoir pris le temps de lire cet article-fleuve. Cela tombe bien : en ce moment, on a tous un peu plus de temps – ou pas… Comme vous avez pu le constater, les lignes éditoriales sont riches, et puisque « nous sommes en guerre », comme je l’ai écrit en 2015, « l’optimisme est un combat » ! Comme le dit Damien Filbien, responsable numérique de la ville d’Arras, « cette période fera au moins prendre conscience à quelques collègues complètement déconnectés de la réalité que #CM, c’est un vrai métier ! ».

Mais au fait, qu’en pense la Community Manager de Crépy-en-Valois ?

Sur le blog de l’Observatoire socialmedia des territoires Jessica Fouquet déclarait : « Nous avons bénéficié d’un effet de viralité sur les réseaux sociaux, sans mauvais jeu de mots, comme tu l’as si bien dit ? ! Des communes aux quatre coins de la France ont commencé à reprendre notre hashtag (Saint-Dizier, Metz, Bezons, Lambersart, pour commencer), puis des universités, alimentant ainsi le fil de nouvelles astuces et de remèdes antimorosité et garanti 100 % “bonne humeur”. Aujourd’hui, je ne compte plus le nombre de communes qui ont repris notre hashtag mais j’essaie toujours d’avoir une petite attention pour chacune d’entre elles chaque fois qu’une nouvelle commune rejoint le mouvement ! »

Pour Cap’Com elle ajoute : « Les initiatives que j'ai vu passer sur les réseaux sociaux depuis le lancement du hashtag sont toutes plus inspirantes les unes que les autres. Les community managers de la #compublique ne manquent vraiment pas d'idées ! Pour en citer quelques-unes, j'ai adoré l'idée du karaoké géant projeté sur la façade d'un immeuble à Grenoble ou encore le dessin (un arc-en-ciel bien sûr) du petit Nathan à Bezons sous lequel figurait le hashtag #toutirabien. J'ai failli verser ma petite larme ! :-) J'ai aussi beaucoup aimé les cours de sport du coach William sur le Facebook de "Sortir chez soi à Grand Paris Sud", les coloriages de Vesoul and co et bien sûr la playlist #RemèdeContreLaMorosité de Franck Confino !  »

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