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Réseaux sociaux : sponsoriser or not sponsoriser, that is (encore) the question

Publié le : 12 février 2020 à 21:29
Dernière mise à jour : 20 février 2020 à 14:41
Par Cécile Ferrer Staroz

« Doit-on ou non sponsoriser nos publications sur Facebook et Instagram ? » C'est LA question qui a prévalu lors de la thérapie digitale du dernier Forum Cap’Com consacré au développement de son audience sur les réseaux sociaux. Cécile Ferrer Staroz, animatrice de ce temps d'échanges, partage avec nous les réponses.

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Par Cécile Ferrer Staroz, chargée de communication interne et réseaux sociaux au conseil départemental du Finistère.
@_falbala

Pour la deuxième édition de la désormais célèbre digitale thérapie des Forums Cap’Com, j’avais préparé quelques notes et une infographie simple (basique) pour mon atelier « Développer son audience sur les réseaux sociaux ».
Vieille routière du social média, je m’apprêtais à « prodiguer » conseils judicieux et concrets sur ces fameux DO et DON’T que mes collègues communicants et moi-même mettons en pratique au quotidien. Vous les connaissez bien : construire une vraie ligne éditoriale, ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier et mixer les réseaux selon les cibles, respecter certains horaires, ne pas submerger vos fans et followers d’hashtags trop nombreux, ne pas être autocentré, rester en veille… bref le b.a.-ba du bon community manager, celui dont c’est le métier.

The question

Mais, au cours des deux sessions de l’atelier, une seule question a d’emblée fait débat : « Doit-on ou non sponsoriser nos publications pour qu’elles soient plus visibles et suscitent plus d’engagement sur Facebook et Instagram ? » Comme si justement ce fameux b.a.-ba était négligeable, au regard de ce qu’un post bien payé pouvait apporter en visibilité et en engagement.

Cette interrogation, nous l’avions déjà beaucoup partagée entre professionnels lorsque le sponsoring Facebook avait débarqué : payer… mais comment ? La carte bleue de nos collectivités n’étant pas disponible à loisir. Et quels posts ? À quelle fréquence ? Quelle alternative possible à défendre ?

Un contenu pertinent avant tout

Je me souviens, le récent article de Benjamin Teitgen en fera foi, de notre réponse commune : payer, pourquoi pas ? Mais surtout revoyons et optimisons notre ligne éditoriale, postons peut-être moins mais plus adapté, ciblé, travaillé, afin de mieux engager notre audience cible. Bref profitons-en pour retrouver une pertinence aiguë que nous avions peut-être perdue en route avec la facilité de l’outil.

Alors oui, nombre d’entre nous n’ont pas forcément le temps, ni les moyens humains, et un sponsoring Facebook, bien ciblé sur une information essentielle à destination de nos usagers, peut être utile, et oui cela fonctionne, bien sûr… c’était la conclusion de celles et ceux qui à la table sponsorisaient régulièrement leurs publications.

Défendre son expertise

Je me permettrais donc d’insister : ne cédons pas à la facilité, ne perdons pas le sens d’un vrai travail de communication en amont, et surtout ne prenons pas notre public pour ce qu’il n’est pas, un réceptacle d’informations parfois bâclées, identiques, visibles certes, mais aussitôt oubliées.

La période à venir me semble idéale pour en parler aux nouvelles et nouveaux élus et dircoms qui vont arriver dans vos collectivités. Défendez votre expertise et votre connaissance des réseaux sociaux face au sponsoring de tout poil, et si vous souhaitez rafraîchir votre b.a.-ba, n’hésitez pas, nous sommes là !

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