
Plus vite, plus fort : répondez à la grande radioscopie du communicant public
La communication publique va plus vite et plus fort : la cinquième édition de l'étude barométrique de connaissance et reconnaissance de la fonction communication dans les collectivités territoriales et institutions publiques prend le pouls de nos métiers avec des questions renouvelées et des thèmes inédits. En y répondant, vous contribuez à une vision claire et actuelle de la profession, et aidez à tracer ses évolutions futures.
Plus de 500 communicants publics ont déjà participé à la nouvelle étude barométrique lancée avant l’été. Merci ! Mais nous avons besoin de vous pour atteindre 1 000 répondants et offrir un éclairage juste et précis sur nos métiers. Chaque réponse compte, de la directrice au graphiste, pour faire reconnaître la réalité de notre profession et accompagner le travail mené avec le CNFPT sur les fiches métiers.
Régulièrement, nous prenons le pouls des artisans de la communication publique, c'est-à-dire vous, le réseau. La dernière grande enquête datait de 2018. Ses résultats avaient permis de dresser le portrait d’un communicant public à la fois engagé et polyvalent, souvent confronté à un manque de reconnaissance (encore et toujours), à des moyens limités et à des conditions de travail sous tension.
Cette radioscopie avait mis en évidence une profession largement féminisée, très diplômée, investie dans les réseaux professionnels et attachée au service public. Elle avait aussi montré l’importance des enjeux de gouvernance et de positionnement stratégique : qui fixe les objectifs de communication ? Quelle place pour la concertation avec les citoyens ? Comment concilier service de l’élu et intérêt général ?
C’est en répondant en nombre que nous pourrons défendre et valoriser la diversité de nos métiers et de nos pratiques.
Sept ans plus tard, il est essentiel de disposer d’une nouvelle photographie car le métier évolue vite. Les communicants publics sont à la croisée de plusieurs révolutions : transition écologique, développement de l’intelligence artificielle, nouvelles attentes des citoyens en matière de transparence et d’action publique équitable, dans un contexte d’infobésité et de désinformation. Sans un panorama complet et actualisé, difficile de défendre notre rôle, de mieux cibler les besoins en formation et d’anticiper les défis qui s’annoncent.
De la formation continue aux défis de demain : un questionnaire enrichi
La nouvelle version de l’étude à laquelle vous pouvez répondre en ligne ne se contente pas de reprendre les questions de 2018. Elle a été repensée et enrichie sur plusieurs points.
- Un regard neuf sur la formation : l’édition 2018 avait déjà révélé un fort investissement des communicants dans la formation continue, mais aussi des freins budgétaires et organisationnels. Le questionnaire 2025 affine cette approche : il distingue les formations diplômantes et de courte durée, identifie précisément les organismes fréquentés et propose une analyse plus fine des obstacles rencontrés. Cette structuration permettra de mesurer avec plus de précision la réalité des parcours professionnels et des besoins en compétences.
- Les transformations contemporaines : deux thématiques nouvelles font leur entrée. La première est la transition écologique, avec une question spécifique sur l’engagement de l’organisme dans ce domaine et sur la perception des communicants. La seconde est l’intelligence artificielle, qui bouleverse déjà la production et la diffusion de contenus. Le questionnaire explore à la fois l’usage des outils (ChatGPT, Copilot, DALL·E, Midjourney, etc.) et leurs applications concrètes : génération de textes, création de visuels, veille, chatbot, social listening. Ces ajouts permettront de prendre la mesure de l’appropriation de l’IA par les communicants publics et d’identifier les besoins en accompagnement.
- Un éclairage stratégique : la radioscopie 2025 interroge aussi les défis majeurs de la fonction communication des collectivités dans les trois années à venir. Elle affine aussi la définition des missions de la communication publique en distinguant le rôle idéal (ce que devrait être la communication publique) et le rôle effectif (tel qu’il est aujourd’hui pratiqué dans la collectivité). Enfin, elle met en avant de nouvelles qualités attendues du directeur ou responsable de communication : au-delà de la vision stratégique et du sens politique, l’éthique et la capacité à diriger une équipe sont désormais valorisées.
Tous concernés, tous légitimes à répondre
La force de cette enquête tient à sa représentativité. C’est pourquoi elle s’adresse à toutes et tous, quels que soient le niveau hiérarchique et la mission exercée : responsable de service, chargé de projet, graphiste, community manager, attaché de presse, membre du cabinet… Tous ces regards sont nécessaires pour rendre compte de la diversité des pratiques et des conditions d’exercice.
Pourquoi répondre ?
- Parce que chaque voix compte et enrichit la photographie collective ;
- Parce que la diversité des situations (rural, urbain, grand, petit, nord, sud...) rendra les résultats plus justes ;
- Parce que cette radioscopie sert directement à défendre et valoriser notre métier ;
- Parce que c'est le moment de le faire !
C’est aussi ce qui fait l’originalité de la radioscopie : croiser les expériences, mettre en perspective les contraintes budgétaires des grandes collectivités et celles des petites communes, comparer les pratiques... Plus nous serons nombreux, plus la photographie sera fidèle à la réalité du terrain. Déjà plus de 500 communicants publics ont pris le temps de répondre. Qu’ils en soient remerciés ! Mais nous devons aller plus loin : atteindre rapidement le double, soit 1 000 répondants pour que cette radioscopie ait tout le poids nécessaire.
Prenez 15 minutes pour remplir le questionnaire. C’est un petit effort, mais un grand pas pour mieux comprendre, défendre et valoriser la communication publique.
Un outil au service de la reconnaissance et de l’avenir
Les résultats ne resteront pas lettre morte. Comme en 2018, ils feront l’objet d’une restitution publique lors du Forum pour sa 37e édition à Angers jeudi 20 novembre 2025 lors du grand angle Radioscopie des communicants publics : des services com experts et agiles. Ils seront également analysés dans les colonnes de notre infolettre Point commun. Chacune et chacun pourra y puiser des éléments de comparaison, de réflexion et d’argumentation pour valoriser son métier et défendre ses moyens.
Cette année, donnons un élan nouveau à notre profession.
Au-delà, cette étude viendra nourrir directement le travail mené avec le CNFPT sur les fiches métiers de la communication publique (actualisation cet automne) au sein de leur Répertoire des métiers territoriaux (RMT). C’est à cette fin qu’une des nouvelles questions vise à identifier les quatre niveaux hiérarchiques qui seront le socle de la refonte en cours. Vos réponses contribueront ainsi à une meilleure reconnaissance institutionnelle de notre profession, à l’identification claire de nos compétences et à une meilleure adaptation de l’offre de formation.
La radioscopie n’est pas une enquête de plus. C’est un outil collectif de reconnaissance et de projection. Elle permet de montrer que nos métiers, complexes, impliquant de nombreux savoir-faire, ne sont pas accessoires, mais essentiels à la vie démocratique, au lien entre institutions et citoyens, à l’animation des territoires.