Sur le Pont

Fiche d'identité

• Destination de la publication : externe
• Périodicité : mensuel
• Tirage : 5 000 exemplaires
• Année de la création : 2008
• Année de la refonte : 2022
• Utilisation de dessins de presse : oui
• Utilisation de la publicité : non
• Quel est le mode de distribution de la publication ? Distribution toutes boites par un prestataire. Le journal est également mis à disposition dans les accueils des différents équipements municipaux.
• L’impression est-elle certifiée ou labellisée éco-responsable ? Oui : l’impression est faite sur papier recyclé, par l’imprimerie Notre Dame (Montbonnot, Isère), labellisée Imprim'Vert

Trois caractéristiques principales de la publication

1. Un style iconographique propre au territoire, qui fait écho à son patrimoine industriel, source de fierté chez les habitants.
2. Une maquette très originale, avec un dossier à volets – une manière de mettre en valeur l’action publique, par le biais de ce format long.
3. Des articles ludiques et exigeants. Accroches humoristiques ou iconographies sur mesure pour permettre aux habitants de s’intéresser à tous types de sujets.

Le projet éditorial

La refonte de la maquette et de la ligne éditoriale, menés en interne en 2022, ont visé à :

1. Renforcer le journal comme outil de cohésion et de fierté locale. La commune de Pont de Claix est née autour de l’industrie. Si les Pontois sont fiers de ce patrimoine, hors les murs, la ville est plutôt mal perçue. Alors que la ville se transforme et accueille de nouveaux habitants, la nouvelle version du journal devait refléter l’attachement que les habitants portent à leur ville, le dynamisme des projets municipaux et son important tissu associatif – à la fois pour les habitants installés de longue date et ceux qui arrivent et découvrent la commune. Côté ligne éditoriale, il s’agissait aussi de faire de Sur le Pont le journal du territoire de Pont de Claix et plus seulement de la Ville de Pont de Claix, en donnant une place de choix aux portraits d’habitants, d’entreprises et d’associations.

2. Mettre en avant deux piliers de l’action publique : les solidarités et la transition écologique. Nous avons ordonné les pages actualités en rubriques thématiques, dans lesquelles peuvent se mêler l’actualité municipale et celle des autres acteurs. Deux rubriques sont récurrentes :

• la transition écologique, car les enjeux environnementaux prennent une place croissante dans le débat et la vie du territoire, d’autant plus qu’il est situé dans une zone de risques (naturels mais aussi industriels, avec une usine Seveso).
• les solidarités, car la population pontoise est l’une des plus pauvres d’Isère, une situation qui implique de relayer les actions et aides de la Ville et des associations.

Le dossier central est conservé, car c’est un moyen indispensable de présenter et d’expliquer les politiques publiques qui impactent le territoire. Le format à volets offre un espace intéressant pour croiser les regards (entreprises, habitants, associations) et ne pas réserver cet espace à la parole politique.

3. Renforcer la proximité avec les lecteurs, dans la complémentarité des outils numériques.
À l’heure où beaucoup espacent leurs publications, nous avons choisi de transformer notre bimestriel en mensuel. L’objectif : avoir un lien plus régulier avec les Pontois, notamment ceux qui sont éloignés des outils numériques et ne consultent pas notre site web et nos réseaux sociaux. La réception du journal dans leur boîte aux lettres reste un moyen d’information indispensable sur la vie de leur commune, de leur quartier, sur les prochains événements ou les actions mises en œuvre à leur intention. Produire plus de numéros chaque année nous permet également de faire davantage de portraits de dirigeants associatifs, de citoyens engagés ou des commerçants qui rythment la vie des quartiers.

La maquette et la conception graphique

Il y a d’abord le format. Il devait étonner et, surtout, encourager la lecture. Le nouveau journal, un peu plus étroit, a une meilleure prise en main. Une fois ouvert, il dévoile un double volet : une photo en double page se déplie pour laisser place aux textes du dossier. Ce système permet de balayer tous les aspects d’une politique publique ou d’une thématique d’un seul coup d’œil, de manière plus attractive. L’équilibre entre textes, illustrations, iconographies, encarts d’informations ou d’interviews permet de créer des niveaux de lecture.

Ensuite, les photographies : elles s’affichent en double page sur la une et en ouverture du dossier et sont nombreuses sur le reste du journal. Elles viennent servir un objectif : mettre en lumière et sublimer le paysage, les habitants et les agents de la Ville. Les illustrations sont elles aussi nombreuses, et variées. Cela nous permet d’aborder tous les sujets de manière ludique, de multiplier les angles pour maintenir l’intérêt du lecteur et créer différentes entrées de lecture. Produites en interne, les illustrations sont adaptées aux sujets et au territoire. Cette proximité est aussi illustrée par les portraits dessinés des élus, une manière de montrer qu’ils ont de l’humour, qui a parfois donné lieu à des discussions passionnées sur la couleur d’une chemise ou le placement d’une mèche de cheveux.

Le texte n’est pas en reste : sur le fond, il s’emploie toujours à expliquer et raconter l’action publique. Sur la forme, il est édité sous deux familles de typos : pour les titres, une police d’inspiration industrielle, toujours en écho à l’identité pontoise, et une linéale, moderne et aux dessins de lettre précis, pour le texte courant.

La Une

La Une doit donner à voir la Ville et ses habitants… jusque sur la 4e de couverture. Cette une dépliable est un écho au format du dossier, qui présente lui aussi une photo sur double page. Elle vise à mettre en avant le territoire, le sublimer (avec des photos du paysage, des habitants, des agents)
Le marquage de la couverture, s’il est assez petit pour préserver la photo, est reconnaissable au premier coup d’œil. Sobre, il n’en est pas moins porteur d’identité : ses typographies font écho à l’histoire industrielle du territoire. L’inclinaison du titre est une allusion graphique au Pont Lesdiguières, qui a donné son nom à la Ville.

Pour illustrer la une, nous ne nous interdisons rien : dessins, images d’archives, photos de festivités, de travailleurs, affiches d’événements…

• Pour le numéro de janvier, il s’agissait de lancer avec panache l’année de célébrations des 150 ans de Pont de Claix. Nous avons donc utilisé la charte graphique créée pour l’occasion et qui sera déclinée tout au long de l’année. On y voit les lieux phares du territoire actuel : la mairie, la statue sur la place, le Pont Lesdiguières, ainsi que ceux qui feront le territoire de demain : la statue dans le nouveau parc Charlotte Bon, le centre de sciences construit sur les anciens Moulins de Villancourt…
• Pour le numéro de février, nous avons utilisé une image d’archive de la plateforme chimique, qui couvre le tiers du territoire. Un clin d’œil à tous les Pontois qui ont travaillé sur ces lieux.

Moyens financiers

Budget global de la publication sur une année : 9 216 € de distribution et 23 485 € d’impression → 32 701 €
Estimation du prix d’un numéro par habitant : 2,73 € par habitant et par an

Moyens humains

• La maquette est réalisée : En interne
• La rédaction est réalisée : En interne
• La mise en page est réalisée : En interne
• Les photographies sont réalisées : En interne
• Nombre de personnes mobilisées en interne (en équivalent temps plein) :
• Deux graphistes : environ 4 jours/mois chacun, pour le montage, les illustrations et l’intégration des corrections.
• Une rédactrice : environ 5 jours par mois (une trentaine d’heures de prise de rendez-vous, interviews, recherches et rédaction de deux ou trois articles et d’une partie du dossier, cinq heures de secrétariat de rédaction).

• Une rédactrice en chef : environ 5 jours par mois (une vingtaine d’heures pour les articles et une partie du dossier, 2 ou 3h mensuelles de préparation du sommaire et de comité de rédaction, une journée de coordination avec les graphistes - sur la mise en page du journal, environ trois heures de relecture tout au long de la réalisation).

• Intervention d’une (ou plusieurs) agence(s) : Non, car toutes les ressources existent en interne – et la connaissance du territoire par le service permet de gagner en efficacité.

Une enquête quantitative et qualitative a été menée au premier semestre 2021 auprès des habitants de Pont de Claix, des élus et des agents de la Ville. Un questionnaire a été distribué et des groupes de travail ont été organisés. De nombreuses demandes ont été exprimées, la dernière refonte du journal datant de 2015. Parmi celles-ci figuraient des photos de meilleure qualité, des portraits d’habitants, des pages plus ludiques, des modifications de la page agenda… Les enseignements de cette enquête nous ont permis de repenser le journal.

Une nouvelle enquête est prévue après 1 an d’existence du premier numéro.