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La désinformation nous frappe au cœur

Publié le : 19 septembre 2023 à 07:14
Dernière mise à jour : 19 septembre 2023 à 06:59
Par Yves Charmont

Sommes-nous préoccupés par la désinformation dans notre vie quotidienne ? Pas assez pour Klimentini Diakomanoli, experte européenne et auteure de « Fake news, que fait l’Europe ? » à paraître cet automne. En lui confiant la présidence du Grand Prix Cap’Com, le réseau des communicants publics envoie un signal : toutes les formes de communication pâtissent désormais du double effet de la massification des infox et de la généralisation de la défiance.

L’année prochaine, les élections européennes risquent à nouveau de voir le débat démocratique obscurci par des opérations malveillantes. Pourquoi ? Comment ? Que faire ? En amont de sa participation à nos travaux, Point commun souhaitait interroger cette femme d’expérience sur l’objet de ses recherches et de son engagement déterminé.

Point commun : À quelles questions souhaitiez-vous répondre en entamant la rédaction de votre livre ?
Klimentini Diakomanoli :
Des questions que tout un chacun se pose. Les interrogations de beaucoup de professionnels mais aussi de simples citoyens :

  • quelles sont les fausses conceptions dont on parle beaucoup aujourd’hui et comment on les conçoit ?
  • courons-nous un risque lorsque – peut-être naïvement – nous « partageons » des messages sur les médias sociaux sans réfléchir ?
  • les géants mondiaux de la technologie, dans une démonstration d’arbitraire numérique, dirigent-ils nos comportements au point où la confiance dans la démocratie, la liberté d’expression ou la science s’érode ?
  • et finalement, cette érosion de confiance nous empêche-t-elle de prendre de bonnes décisions ?

En tout état de cause, 83 % des citoyens européens considèrent la désinformation comme une menace pour la démocratie, et 63 % des jeunes utilisateurs numériques sont susceptibles de rencontrer de fausses nouvelles plus d’une fois par semaine.

83 % des citoyens européens considèrent la désinformation comme une menace pour la démocratie.

Klimentini Diakomanoli

D’autre part, le vieux continent s’avère être un leader mondial dans la lutte contre la désinformation et les « fake news » dans le monde numérique. Récemment l’Europe a obligé Facebook à supprimer 1,3 milliard de profils d’utilisateurs en trois mois « pour des raisons de sécurité ». Le règlement sur les services numériques, ou Digital Service Act (DSA), est, lui, entré en service ce 25 août.

Qui est la présidente du Grand Jury Cap’Com 2023 ?

Klimentini Diakomanoli, l’auteure de Fake news, que fait l’Europe ?, est spécialiste européenne sur les questions de désinformation, et d’intelligence économique et politique.
Elle a une longue expérience professionnelle dans le domaine de l’information et du journalisme européens, surtout sur les questions de la recherche et la technologie, l’environnement et le changement climatique et la désinformation. Elle a été directrice du service de presse des représentations de la Commission européenne à Chypre et en Grèce. Elle a servi à la représentation permanente de la Grèce auprès de l’Union européenne et à l’ambassade de Grèce en Belgique. Elle a un Master of Arts en communication numérique et gestion de crise de l’université Aristote de Thessalonique. Elle est diplômée de la faculté de droit de l’université d’Athènes (GR), de Pau (F), avec un DEA en droit pénal et sciences criminelles, et avocate au barreau d’Athènes.

Point commun : Les réactions semblent donc à la hauteur. Pourquoi alerter ?
Klimentini Diakomanoli :
Car le mal est profond. La désinformation en matière de santé publique ayant coûté des vies humaines au cours de la récente pandémie, le débat public en Europe autour des fausses nouvelles s’intensifie. Il s’avère de plus en plus nécessaire d’attaquer « intelligemment » le phénomène. Il est également nécessaire d’informer le citoyen-utilisateur de la technologie disponible sur la manière de gérer ces informations surabondantes dans un environnement numérique qui évolue de manière vertigineuse. Cet environnement n’est nullement exempt d’acteurs malveillants de toutes sortes.

Point commun : Alors quelle est cette menace ?
Klimentini Diakomanoli :
Il s’agit en grande partie d’interférences depuis l’étranger - mais pas seulement - et de manipulations. On va un peu plus en profondeur ?

Point commun : Oui.
Klimentini Diakomanoli :
On observe des stratégies pour influencer l’opinion avec des comptes fantômes et des bots. On utilise tout cela pour créer un environnement douteux qui génère un manque de confiance grandissant. L’objectif étant de détruire le crédit de la démocratie, de ses valeurs, d’attaquer les convictions comme l’espérance collective : faire un espace ou tout est flou, où il n’y a pas une réalité. On finit par s’interroger sur tout, pas avec le scepticisme des philosophes, mais plutôt avec la peur de ceux qui perdent leurs repères. Et cela est très dangereux dans une société, surtout pour les jeunes.

Dans le passé, le fou du village, chacun le connaissait, mais aujourd’hui il est caché derrière un faux profil sur le net.

Klimentini Diakomanoli

Point commun : Mais est-ce un phénomène si récent ?
Klimentini Diakomanoli :
Est-ce qu’on a vu cela avant ? Oui, bien évidemment. Dans les périodes les plus sombres. Et même dans l’Antiquité, comme je l’explique dans mon livre, en Grèce antique. Mais ce qui se passe aujourd’hui, avec les réseaux sociaux, est d’une autre ampleur. Il y a un espace public de discussion, à tout propos, sans limites. Un espace pour dire n’importe quoi, mais qui trouve toujours une audience, parce qu’il y a partout des gens pour croire. Dans le passé, le fou du village, chacun le connaissait, mais aujourd’hui il est caché derrière un faux profil sur le net.

Point commun : Comment peut-on lutter ?
Klimentini Diakomanoli :
Avec la force de nos convictions démocrates et de nos institutions. J’ai travaillé à la Commission européenne pendant vingt-trois ans. J’ai un profil de juriste, devenue diplomate, qui travaille avec la presse et les professionnels de l’information. C’est naturellement que je me suis intéressée au sujet des infox et de la lutte qu’il faut mener. J’ai d’abord été confrontée à ces actions massives de désinformation et j’ai cherché à comprendre comment cela fonctionnait, comment cela pouvait nous atteindre malgré le fait que nous soyons conscients individuellement et collectivement. C’est ainsi qu’est née l’idée du livre. Pour sensibiliser, pour rassembler. Car la menace concerne tous les échelons de la vie démocratique, depuis les grandes institutions jusqu’aux échelons locaux et, finalement, au citoyen de tout âge.

L’Europe ne peut pas faire des fermes de bots dédiés aux infox ou des usines à trolls.

Klimentini Diakomanoli

Pour mon action professionnelle, je travaille au quotidien sur les opérations de désinformation touchant des pays membres de l’Union européenne sur les sujets que vous connaissez : guerre en Ukraine, migrations, climat, énergie. On doit lutter avec nos propres outils, avec des moyens différents de ceux utilisés par les groupes qui organisent cette déstabilisation par la désinformation. L’Europe ne peut pas faire des fermes de bots dédiés aux infox ou des usines à trolls. Mais elle doit être aussi forte que la Russie ou la Chine. La période d’innocence est terminée. On doit avoir des réflexes très élaborés et avancés du point de vue technologique. C'est cela le défi. Pour lutter contre les opérations de sape menées depuis des centres situés en dehors de nos frontières, il a fallu identifier et soutenir près de 500 réseaux d’information à l’échelle des pays européens mais également des territoires et des villes. Nous travaillons de façon très intense. Nos collaborateurs vont dans les écoles pour faire de la média littéracie. C’est cette action en profondeur qui est importante. Car, si nous avons observé que la désinformation est partout, les relais complotistes et malveillants, eux, sont surtout implantés au cœur des régions (beaucoup moins dans les capitales). Au niveau local, les sociétés sont plus petites, et, contrairement à ce que l’on pourrait croire, cela ne favorise pas le rétablissement des faits par la proximité, la possibilité de vérifier soi-même. Le bouche à oreille relaie plus facilement les infox destinées à déstabiliser les institutions démocratiques.

Point commun : Qu’est-ce qui vous a motivée pour pousser plus loin l’enquête et écrire ce livre ?
Klimentini Diakomanoli :
La curiosité. J’étudie les phénomènes. Et il y a eu ces interrogations sur les élections européennes de 2019 : est-ce que les électeurs avaient été influencés par les réseaux sociaux et les infox ? En étudiant ce sujet, j’ai été passionnée. Une lutte a bien lieu, ici, maintenant. Et il ne faut pas nous sous-estimer. L’Europe est leader dans ce domaine, on est à l’avant-garde, bien que les plateformes des réseaux sociaux soient, et c’est une question majeure, aux États-Unis d’Amérique.

La désinformation fait rage, évolue et affectera la façon de penser et le comportement des générations futures.

Klimentini Diakomanoli

Mon livre présente un double angle de vue : je donne une vision personnelle mais je voulais aussi faire le lien avec un contexte européen. Je voulais penser comme une citoyenne, savoir comment me protéger de ces fausses informations et comment protéger mes enfants, car ils sont plus vulnérables. Initialement édité par les éditions de l’université de Macédoine (et donc dans ma langue natale), il sortira cet automne en français chez L’Harmattan, avec le soutien de Cap’Com. Il est l'aboutissement de ce long travail d’étude sur le phénomène de la désinformation aujourd’hui et sur la manière dont elle peut (ou ne peut pas) pénétrer la sphère cognitive du comportement des gens, au niveau politique, individuel et public.

Les candidatures au Grand Prix #compublique 2023 ouvertes jusqu'au 15 octobre

Communicants de collectivités locales, institutions publiques et associations d'intérêt général, vous pouvez encore participer au Prix des campagnes de communication publique et territoriale. Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 15 octobre. Le dépôt de la candidature est gratuit, ouvert à toute opération de communication menée par une institution publique, et facile : il suffit de cliquer sur le bouton d'inscription, et de vous laisser guider.

Le palmarès du 35e Grand Prix de la communication publique et territoriale sera dévoilé le jeudi 7 décembre 2023, lors du Forum Cap'Com de la communication publique et territoriale de Toulouse.

du 27 juin 2023 au 15 octobre 2023

Je candidate pour le Grand Prix 2023

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Le règlement du Grand Prix Cap'Com 2023

Le dépôt de candidature pour le Grand Prix Cap'Com est gratuit.

I. PROCÉDURE D’INSCRIPTION

• Qui peut être candidat ? Le Grand Prix Cap'Com concerne toute opération de communication menée par une collectivité territoriale, un EPCI ou une structure intercommunale, une administration déconcentrée ou un ministère, une chambre consulaire, un office de logement social, une SEM, un organisme public ou parapublic, une association... Tout dossier déposé par une agence prestataire doit être co-signé par un représentant administratif ou élu de la collectivité candidate.

• Quelles sont les périodes concernées ? Les inscriptions pour le 35e Grand Prix de la communication publique et territoriale seront ouvertes du 1er juillet 2023 au 15 octobre 2023. Les dossiers présentés concernent les opérations intervenues entre septembre 2022 et septembre 2023. Les opérations à caractère pluriannuel peuvent être présentées dès lors qu’une première phase de réalisation a eu lieu avant le 30 septembre 2023.

• Comment participer ? La participation au Grand Prix de la communication publique et territoriale est simple et gratuite. Pour se porter candidat, il suffit de respecter les 3 étapes de l’inscription : 1. Enregistrer la campagne sur www.cap-com.org. Un mail de confirmation est envoyé suite à l’enregistrement en ligne. 2. Préparer les éléments constitutifs du dossier 3. Envoyer le dossier complet au plus tard le 15 octobre 2023 minuit à l’adresse suivante : concours@cap-com.org

Attention, l’inscription au Grand Prix n’est définitivement validée qu’à réception du dossier. Un accusé de réception est envoyé aux candidats, avec un délai compte-tenu du traitement des dossiers.

• Quels sont les éléments à fournir dans le dossier de candidature ? Pour assurer l’égalité des candidats, la présentation des dossiers doit être neutre et uniforme tout en faisant ressortir les éléments de fond. Tout dossier doit donc respecter les règles de présentation et contenir : - La fiche de synthèse argumentée de 3 pages maximum correctement remplie et au format word. Destinée aux membres des jurys, elle ne doit faire l’objet d’aucune modification de forme ni d’organisation des items. La fiche de synthèse est disponible en téléchargement sur le site de Cap’Com et jointe au mail de confirmation d’enregistrement de la campagne. - Le power-point d'illustration comportant vos visuels de campagnes et autres supports (audios, vidéos, photographies, etc.) - Tous supports utiles à la compréhension de l’opération (audios, vidéos, multimédias etc.) en format natif mp4 / jpeg / etc.

Attention, tout dossier incomplet ou incorrectement renseigné est disqualifié.

• Peut-on concourir plusieurs fois ? Les candidats peuvent présenter un ou plusieurs dossiers, dans une ou plusieurs des catégories du Grand Prix Cap’Com. Un dossier spécifique doit être réalisé pour chacune des opérations présentées.

• En candidatant au Grand Prix Cap'Com, vous êtes abonné à la newsletter de Cap'Com (envoyée tous les 15 jours). Cet abonnement vous permet de bénéficier des comptes-rendus des événements du réseau et de l'actualité de la communication publique.

II. FONCTIONNEMENT DU GRAND PRIX

• L’analyse des dossiers L’analyse des dossiers se fait en plusieurs étapes. Ils sont soumis à des regards successifs et différents. Ils sont examinés au sein de catégories thématiques indépendamment de la taille et de la nature de l’organisme candidat. Les membres des jurys tiennent compte des disparités d’échelle et de moyens dans leurs délibérations.

Les jurys Le jury pro rassemble une trentaine de professionnels de la communication publique (directeurs de la communication, graphistes, webmasters, agences…) et d’observateurs du secteur public local. Pendant une journée complète il étudie l’ensemble des dossiers qui lui sont présentés et distingue les “nominés”. Ce sont les campagnes de communication publique les plus remarquables de l’année. La liste des nominés est rendue publique le lendemain du jury pro. Seuls les nominés restent en lice pour obtenir un prix.

Le Grand Jury est composé de représentants du monde de la communication et des médias, et présidé par une personnalité choisie pour le regard particulier qu’elle porte sur la communication des institutions publiques. Il établit le palmarès en décernant les prix de catégories et le Grand Prix de l’année parmi les campagnes nominées par le jury pro.

Le jury des jeunes Une sélection de campagnes est soumise à l’analyse d’une dizaine de représentants des Conseils de jeunes qui décernent le Prix spécial jeunes. Ce prix spécial est organisé en partenariat avec l'Association nationale des conseils d'enfants et de jeunes (Anacej).

Les critères d’évaluation Le Grand Prix Cap'Com s'attache avant tout à la dimension stratégique de la communication, aux démarches globales, à l'adéquation entre objectifs et moyens. Chaque jury analyse les campagnes candidates au regard des critères d'évaluation suivants : - Réflexion stratégique et adéquation entre objectifs et moyens - Qualité et pertinence des dispositifs de communication - Originalité des démarches, choix des outils et des supports - Qualité et efficacité des créations - Recherche d'un travail partenarial - Les éléments d'évaluation sont particulièrement valorisés

• Les catégories du Grand Prix Cap’Com Le Grand Prix Cap’Com est organisé en 7 catégories thématiques représentant les grandes fonctions de la communication publique territoriale. Leur dénomination s’entend de manière large et permet à tout dossier de concourir au prix. Chaque candidat détermine la catégorie dans laquelle il souhaite présenter son dossier. Néanmoins, les jurys ont la possibilité de reclasser un dossier dans une autre catégorie s’ils le jugent pertinent et favorable au dossier. Les catégories sont les suivantes :

Communication comportementale Toute stratégie ou plan de communication, tous supports ou actions spécifiques qui visent à faire évoluer les comportements individuels ou collectifs des citoyens, des usagers, dans des domaines tels que le développement durable (transport, mobilité, tri des déchets, environnement…) ou la citoyenneté (sécurité, discrimination, incivilités, nutrition, santé...).

Communication citoyenne Tout dispositif qui vise à promouvoir les comportements ou engagements citoyens au sein d’une collectivité ou d’un organisme (volontariat, lutte contre les discrimination, conseils municipaux d’enfants et de jeunes, démocratie participative, inscription sur les listes électorales, etc.)

Attractivité et marketing territorial De la promotion économique et touristique aux politiques d'accueil, de la volonté de faire évoluer son image à celle de caractériser sa personnalité, toute stratégie de communication qui, à l'interne comme à l'externe, donne corps au territoire et permet de dépasser le millefeuille institutionnel.

Communication culturelle et évènementielle De l'événement culturel à l'opération de démocratie participative, toute opération d'animation de proximité, dont l'objectif est de créer ou de renforcer le lien social et le lien identitaire entre l'habitant et son « pays », sa ville, son quartier...

Communication d’accompagnement de projets Du plus grand au plus petit, de l'infrastructure majeure à l'opération cœur de ville, de l'opération de renouvellement urbain à la transformation de la voirie, toute campagne qui donne à voir, connaître et comprendre ce que chantier veut dire...

Communication institutionnelle Tout dispositif ou support qui concourt à faire connaître et comprendre les fonctionnements, pouvoirs et compétences, missions et actions de l'institution, tout ce qui participe à les rendre visibles, lisibles et appréhendables par les citoyens.

Communication interne Toute opération ou tout dispositif de communication interne destiné aux agents ou élus et dont les objectifs sont de favoriser la compréhension des projets de la collectivité ou de l’institution, de créer du lien ou encore de valoriser les métiers. NB : les publications internes sont examinées au Prix de la presse territoriale.

Deux prix spéciaux, hors catégorie sont décernés parmi l’ensemble des dossiers présentés :

Prix Cap’Com – Anacej spécial jeunes Il est décerné par un jury composé de représentants des conseils d’enfants et de jeunes membres du réseau Anacej. Une sélection d’une dizaine de campagnes présentées au jury pro est soumise au regard des jeunes qui décernent leur prix indépendamment des délibérations des autres jurys.

Prix de la « Créa » Le prix de la « Créa » est décerné par les trois jurys par un vote.

Le Grand Prix Cap’Com est décerné par le Grand Jury parmi les campagnes nominées par le jury pro, toutes catégories confondues.

III. VALORISATION DES CAMPAGNES PRIMÉES

• Le palmarès Le palmarès complet est dévoilé à l’occasion du Forum de la communication publique et territoriale. La cérémonie de remise du 35e Grand Prix Cap’Com se tiendra le jeudi 7 décembre 2023 à Toulouse. La cérémonie de remise des prix est l’occasion de découvrir les campagnes lauréates, les tendances ainsi que les meilleures pratiques du moment. Les candidats primés s’engagent à venir récupérer leur prix.

• Valorisation des lauréats Le Grand Prix Cap’Com est un véritable observatoire de la communication des collectivités locales et des organismes publics. Les campagnes primées reflètent des tendances et des bonnes pratiques qui sont partagées avec l’ensemble des professionnels du réseau de la communication publique et territoriale.

Un kit de communication est fourni aux lauréats pour valoriser l’obtention du prix Cap’Com sur l’ensemble des supports à leur disposition.

Les campagnes récompensées sont régulièrement présentées dans les supports d’information du réseau. Les lauréats peuvent être amenés à présenter leur publication lors d’événements professionnels tels que le Forum Cap’Com ou les Rencontres nationales de la communication publique. Les publications peuvent également être amenées à intégrer le benchmark de Cap'Com.