MeT’

Fiche d'identité

• Destination de la publication : Externe
• Périodicité : Bimestriel
• Tirage : 718 000 exemplaires
• Année de la création : 2016
• Année de la refonte : 2016
• Utilisation de dessins de presse : non
• Utilisation de la publicité : non
• Quel est le mode de distribution de la publication ? Jusqu’ici : Distribution en toutes boîtes aux lettres + 300 dépôts institutionnels
• L’impression est-elle certifiée ou labellisée éco-responsable ? Oui Papier issu de forêts gérées durablement et fabriqué proprement - label FSC (Forest Stewardship Council) ou PEFC (Program for Endorsement of Forest Certification Schemes) ou équivalent + papier recyclé à partir du n°35 de mai/juin 2023

Trois caractéristiques principales de la publication

1. Rupture éditoriale : une approche résolument pop(ulaire), un parti-pris graphique qui sort des lignes et du cadre traditionnellement explorés en presse territoriale.
2. Visibilité : une Une impactante pour se démarquer dans un univers concurrentiel rude. De fait, les habitant·es de la Métropole reçoivent aussi dans leur boîtes aux lettres le magazine de leur commune, le magazine de la Région et parfois même le magazine de leur arrondissement.
3. Accessibilité : les versions web & print sont travaillées avec des personnes en situation de handicap (commission accessibilité de la Métropole de Lyon) pour améliorer ses performances. L’objectif : réaliser le premier magazine d’infos locales 100% accessible.

Le projet éditorial

La métropole de Lyon est une jeune collectivité, née en 2015. En 2016, le MET’ a été créé pour accompagner l’installation de cette nouvelle collectivité auprès de ses habitant·es. Pour la première fois en 2020, les habitant·es de la Métropole ont élu leur Président au suffrage universel direct. Pour incarner ce renouveau démocratique et parler à tous les usagers d’un vaste territoire – 59 communes et 1,4 millions d’habitant·es – le MET’ devient le MeT’ en janvier 2023.

Pour conforter l’objectif de proximité, une nouvelle rubrique a été introduite « Près de chez vous » : 6 pages consacrées au sujets locaux pour valoriser l’action de la Métropole dans toutes les communes du territoire et incarner la collectivité à travers ses actions concrètes.

La réflexion éditoriale, basée également sur le renouveau démocratique a mené à l’intégration de trois autres rubriques :

1. « Je participe » pour aborder des sujets autour de la participation citoyenne. Tous les rendez-vous qui donnent l’occasion aux citoyens d’être associés aux décisions de la métropole.
2. « Voté au conseil » valorise 4 à 5 délibérations importantes débattues et votées par les élu.es en séance.
3. « Le sujet qui fâche » est une rubrique innovante en termes d’échange et de transparence. Dans chaque numéro nous mettons le doigt sur un sujet épineux, qui a suscité de nombreuses interpellations - sur nos réseaux sociaux essentiellement, mais aussi sur met.grandlyon.com, sur la boite de la Rédaction magazine@grandlyon.com.

La maquette et la conception graphique

La Métropole de Lyon, composée de 59 communes, est un territoire de dualités (urbanité/ruralité, patrimoine/innovation, bourgeois/populaire, histoire/avenir…) sur lequel vit et s’exprime une population multiple. Le magazine de la Métropole de Lyon, incarnation du point de rencontre de ces pluralités, se doit d’initier la proximité, l’échange et le renouveau, en traduction directe du nouveau projet éditorial. Avec l’agence, nous avons travaillé une approche de magazine plus horizontale, plus accessible et toujours dans le partage.

Le leitmotiv a donc été « Let’s MeT’ » : rencontrons-nous, échangeons et soyons la Métropole.

Let’s MeT’, en direction artistique, c’est :

• un jeu typographique qui associe variété et personnalité (light & bold, capitales & minuscules, condensés & élargis, rondeurs & accidents, empattements & lignes droites, etc.) afin de donner à la typographie un double rôle : informatif et esthétique.
=> Une approche pleine de caractère(s) pour autant de voix qui symbolisent graphiquement l’oralité, l’échange et le débat démocratique.

• un jeu chromatique qui croise, à la fois, des rendez-vous avec le lecteur pour les contenus immuables (Une couleur fixe et récurrente pour : Le Sujet qui Fâche / Les locales / etc.) et une adaptation périodique (un jeu de couleurs principales qui change à chaque parution selon le thème, la chromie générale de la photographie, la couverture, les articles associés, etc.) pour correspondre aux Métropolitains : multiples.

• un jeu iconographique dynamique qui confronte des photographies choisies (une belle photo vaut mieux que « deux tu l’auras ») afin de mettre en lumière un territoire et des habitants ; et des illustrations modernes bichromiques pour alléger un sujet, mettre du rythme et du fun dans le support.

• un jeu en pleine conscience. Car la rencontre des différents publics implique de penser à chacun·e comme un tout, peu importe ses capacités ou ses freins. Car l’inclusivité, c’est se retrouver sur un territoire commun d’expression.

Let’s MeT’, en maquette générale, c’est :

• la rencontre entre des rubriques, d'une part, et des types de traitement de l'autre... Interchangeables selon les contenus et les besoins. La forme doit se mettre au service du fond pour le sublimer, jamais l'inverse. La maquette s’adapte adaptons au gré des angles, des usages et des sujets. Car le design graphique, ce n’est pas toujours compatible avec une grille, un tableau et des cases. • une souplesse en termes de calibrage

• la rencontre des codes de la presse grand public (dynamisme, modernité, etc.) et de la pédagogie afin de parler à tous (infographies, cartographies de situation, souplesse du rubriquage, etc.).

• la rencontre des minuscules et des majuscules pour produire une tétière rassurante (d'un point de vue de l'institution) et humaine (du point de vue de l'habitant) ; c'est ainsi que la Métropole donne un signifiant de proximité, de « aller vers... »... Jusqu'à cette apostrophe, symbole ultime de connivence de ce surnom, de ce diminutif qui casse la verticalité des échanges.

La Une

La couverture aussi joue sur la rencontre. Rencontre des styles, large aplat de couleur et photographie.
C’est aussi un jeu de transparence sur la têtière qui représente ce point de rendez-vous entre l’institution, le territoire et l’habitant·e.

La têtière. Elle traduit la dualité de la Métropole de Lyon. La lettre « e » de « MeT’ est utilisée en minuscule pour équilibrer et contraster avec le M et le T, majuscules imposantes. Ce « e » minuscule symbolise la proximité, la connivence et répond graphiquement à la rondeur de l’apostrophe du mot MeT’.
La photo occupe une place importante, dépouillée de toute information, pour laisser le lecteur s’emparer de l’image - et donc du magazine.
La couleur change à chaque numéro et s’adapte à la photo et vient la mettre en valeur, elle annonce également la couleur dominante du dossier.
Titraille : l’aplat en têtière permet également de mettre en lumière trois sujets du sommaire. Trois sujets que l’on pourra retrouver dans la campagne Decaux en triptyque, à la sortie du magazine (Une campagne d’affichage = une déclinaison en trois visuels = les trois sujets valorisés en Une)

Moyens financiers

Budget global de la publication sur une année : 944 000 €
30 000 € rédaction | 55 000€ DA / exécution dont refonte | 682 000€ impression | 177 000€ diffusion
Estimation du prix d’un numéro par habitant : 0,67 €

Moyens humains

• La maquette est réalisée : En sous-traitance, avec Du bruit au balcon (DBAB)
• La rédaction est réalisée : En interne et en sous-traitance, avec Charlotte Petit Eirl
• La mise en page est réalisée : En sous-traitance, avec Du bruit au balcon (DBAB)
• Les photographies sont réalisées : Essentiellement en interne par notre photographe
• Nombre de personnes mobilisées en interne (en équivalent temps plein) : 2,5 ETP
• Intervention d’une (ou plusieurs) agence(s) : agence Du bruit au balcon (DBAB)

Une enquête est prévue à l’issue d’une année d’existence de la nouvelle formule.