Aller au contenu principal

Nîmes en campagne contre la drogue du violeur

Publié le : 6 octobre 2022 à 09:44
Dernière mise à jour : 6 octobre 2022 à 16:05
Par Anne Revol

La ville de Nîmes a mené une campagne de sensibilisation et d’action contre l’intrusion de GHB, «  la drogue du violeur », dans les verres lors des soirées.

Dans les mêmes thématiques :

« Capuchon de verre, ne laissez pas le GHB gâcher la fête ! » Sous ce slogan, l’opération de communication, lancée début septembre 2022, accompagne la distribution de capuchons de verre par la ville pendant la Féria des vendanges. Pour démontrer l'impact du GHB sur le comportement et ses conséquences pour les victimes, la direction de la communication a conçu en interne une vidéo qui met en regard la soirée d’une personne avec et sans prise du GHB.

La campagne, meneé avec le soutien de la préfecture du Gard, se décline en affichage avec le portrait divisé en deux d’une jeune femme et d’un jeune homme qui donne à voir leur visage en fin de soirée passée avec ou sans le capuchon sur son verre.

Collectivités et organismes publics mobilisés contre le GHB

Face à l’augmentation des signalements de personnes victimes de cette substance, les initiatives de prévention se multiplient au gré des réouvertures post-vagues Covid des lieux festifs.

À l’instar de Nîmes, la ville de Tours avait lancé en décembre 2021 avec l’université de Tours une opération de prévention sur le GHB et de distribution de capuchons de verre. Les affiches de la campagne #touchepasàmonverre insistaient sur les effets de cette substance pour les victimes comme pour ceux qui la versent à leur insu dans leur verre, passibles de sanctions.

Des conséquences également mises en avant sur les affiches de la campagne « GHB la goutte de trop ! » de la préfecture du Rhône, de la ville de Lyon et de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih).
Leur initiative s’inscrit dans le cadre du plan national contre le GHB lancé le 15 février 2022, à la veille de la réouverture des boîtes de nuit. Le gouvernement avait alors distribué dans les discothèques et bars de nuit partenaires des dépliants et des affiches avec un QR code permettant, une fois scanné, d'accéder à un tchat en ligne gratuit et ouvert 24h/24 et 7j/7 avec un gendarme ou un policier.

En parallèle, la Mildeca (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives) a diffusé sur les réseaux sociaux une campagne d'information, de prévention et de réduction des risques liés au GHB/GBL. Des supports de communication libres de droits qui constituent des ressources utiles pour communiquer sur le sujet.