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Le Journal de Saint-Denis

Ville de Saint-Denis •2022

Presse territoriale

Avec une publication tous les 15 jours, Le Journal de Saint-Denis fait de l'actualité son sujet principal et s'inscrit dans le flux de la ville pour refléter son bouillonnement. L'enjeu est de donner à voir ce qui se passe, à un rythme soutenu, et éviter le « retour sur » tout en proposant une réflexion, une vision, une analyse. La revue traite de l'ensemble des thématiques propres à une ville tout en gardant une grande liberté dans le rubricage et le traitement des sujets. Le ton est direct, accessible, et se veut « sans langue de bois » en laissant place à la contradiction, aux débats et à la reconnaissance des difficultés. Grâce à l'usage de QR codes, la lecture peut être approfondie sur les réseaux sociaux ou le site internet.

Publication lauréate du Prix de la presse territoriale 2022 dans la catégorie Projet éditorial

Présentation

Fiche d'identité

  • Destination de la publication : externe
  • Périodicité : Quinzomadaire
  • Tirage : 18 000 ex
  • Année de la création : 2021
  • Année de refonte : 2021
  • Utilisation de dessins de presse : non
  • Utilisation de la publicité : non
  • Quel est le mode de distribution de la publication ? Mise à disposition dans l’ensemble des équipements municipaux, partenaires et commerces
  • L’impression est-elle certifiée ou labellisée éco-responsable ? Oui (papier écologique)

Trois caractéristiques principales de la publication

  1. Un journal de dialogue et de proximité, au cœur de la vie des Dionysiens, incarné et laissant une grande place à la photo et aux visuels, qui donne la parole aux habitant.es à travers des rubriques participatives et ouvertes et permet les échanges et débats (notamment avec les élus de l’opposition lorsque c’est pertinent)
  2. Un parti-pris rédactionnel fort avec des rubriques ouvertes, l’idée étant de disposer de rubriques (« C’est vous qui le dites », « Dans la ville », « Eclairage », « On en parle », « Le tuto de », « Flash’mob ») permettant d’accueillir l’ensemble des sujets pour permettre une grande souplesse à l’équipe de rédaction et favoriser un traitement renouvelé de l’information et une lecture fluide
  3. La périodicité retenue (quinzomadaire) : très spécifique, elle détermine considérablement l’orientation générale du journal : elle fait de l’actualité le sujet principal (contrairement au mensuel plus analytique et prospectif) et s’inscrit dans le flux de la ville pour refléter le bouillonnement de Saint-Denis.

Ligne éditoriale

Le projet éditorial

Jusqu’au mois d’octobre 2021, la municipalité ne disposait pas d’un journal à destination des habitants. La conception de ce nouvel outil de communication avait pour objectifs de toucher un public large, moins habitué à la lecture, à la presse traditionnelle, de proposer un journal au plus près de la vie de la ville, en adéquation avec les attentes d’informations de proximité des dionysien.nes, et de refléter le dynamisme de la ville, de ses acteurs, de ses projets…

Pour créer ce journal qualitatif, de proximité et de dialogue, qui tisse un lien fort avec les habitants, la vie associative et de quartier, les principes éditoriaux retenus ont été les suivants :

Le ton :
• Direct et accessible en évitant les articles trop rigides ou techniques, avec des infos trop descendantes
• Libre et « sans langue de bois » en laissant une place à la contradiction, aux débats, à la présentation de différents points de vue et à la reconnaissance des difficultés,
• Modeste et mesuré : sur les sujets sensibles ou complexes, les solutions sur lesquelles la ville travaille sont présentées mais sans triomphalisme…

La place de l’image :
• Une grande place est accordée à la photo et aux visuels : l’idée est de rendre le journal vivant grâce à un juste équilibre texte / image, de permettre une lecture fluide, y compris pour les publics éloignés de la lecture.
• Une écriture photographique : les choix iconographiques, réfléchis, accompagnent et valorisent le texte,
• La volonté d’aller au-delà de la simple illustration : dans la mesure du possible pas de « pris sur le vif », mais une vraie mise en valeur qualitative des actions, des personnes,
• Des photos récentes et de grande qualité qui valorisent les personnes, les bâtiments, la ville…

Le parti-pris rédactionnel : couvrir les thématiques sans s’enfermer
• Traiter toutes les thématiques propres à une commune : culture, sport, seniors, jeunesse, école, santé..., mais en proposant des rubriques ouvertes.
• Eviter ainsi le piège du catalogue de compétences : ne pas tomber dans une routine qui pourrait lasser le lecteur.
• Ne pas s’enfermer dans des rubriques : ne pas s’obliger à devoir « trouver » absolument un sujet à chaque numéro pour « remplir la case »
• Au contraire, garder de la souplesse : pouvoir aborder certains sujets tous les 2, 3 numéros sous différentes rubriques ; imaginer des rubriques qui pourraient ne pas être présentes systématiquement, mais 1 numéro sur 2 pour créer de la variété et du renouvellement (et permettre d’anticiper la préparation de sujets de « fond »).

La périodicité du quinzomadaire : refléter le dynamisme de la ville, de ses acteurs, de ses projets
• L’enjeu est de donner à voir ce qui se passe dans la ville, à un rythme soutenu, pour éviter d’être dans le « retour sur », tout en proposant toutefois une réflexion, une vision, une analyse.
• Dans un souci de complémentarité, l’actualité très chaude « prise sur le vif » est laissée aux réseaux sociaux, pour éviter l’écueil du « doublon ».
• Au contraire, les sujets d’actualité retenus sont anglés, éditorialisés pour un traitement pertinent dans le journal, apportant une véritable plus-value par rapport aux réseaux sociaux.

La distribution choisie est une distribution ciblée : le journal est accessible dans l’ensemble des équipements municipaux, culturels ou associatifs ainsi dans certains commerces partenaires. Les dionysien.es vont donc le chercher dans ces lieux de façon volontaire. Les avantages de cette distribution, en comparaison à une diffusion toutes boîtes : un gaspillage réduit et un impact écologique moindre, un tirage moins important (18000 au lieu de 47000 exemplaires) pour une enveloppe budgétaire maîtrisée, un impact fort sur des cibles « proactives » et des lecteurs.rices prescripteurs.

Une approche plurimédia
Dès la conception du journal, le projet éditorial a été pensé dans une approche globale pour articuler ce nouveau média aux supports existants : site web, réseaux sociaux, notamment via l’usage des QR code. La refonte actuelle du site web de la ville est également pensée pour créer des ponts entre le traitement rédactionnel papier et les contenus digitaux. A titre d’exemple, depuis le n°12, le portrait final de la page 20, mettant à l’honneur tour à tour un Dionysien ou une Dionysienne du monde se décline désormais en portrait vidéo accessible via un QR code.

Choix graphiques

La maquette et la conception graphique

Le choix éditorial s’est porté vers un format fini 190X270, format simple à manipuler et dont la lecture reste confortable. La pagination est de 20 pages.

Les partis-pris en matière de conception graphique ont été les suivants :
• Une mise en page typée « presse » et vivante : ce traitement presse agit à la fois sur la crédibilité du support mais aussi sur la lisibilité. Les entrées multiples, les éléments graphiques permettent d’être accessible et s’ouvrir à un public large,
• Une créa très épurée, faisant la part belle aux photos, et jouant sur les typographies et l’éditorialisation forte des contenus,
• Des articles courts et rythmés : la mise en page, très hiérarchisée offre plusieurs entrées possible. L’enjeu est de faciliter la lecture, se repérer facilement et guider le lecteur dans sa navigation (rubriques / sous-rubriques / thématiques…),
• Pédagogique et ludique : le recours aux infographies pour certains dossiers (budget notamment) explicitent certains chiffres ou sujets complexes, apporte des éclairages différents, objective des affirmations par des faits et chiffres,
• Incarnée et reflet du dialogue : les rubriques donnent une grande place à des prises de parole diverses : habitant.es, acteurs, association, experts, élus, agents… et reflètent une dimension d’échanges.

La Une

Notre choix s’est porté vers une Une sobre et mettant en valeur un grand visuel renvoyant vers l’un des sujets principaux du numéro. Puis 3 appels de titres en pied de page en guise de pré-sommaire. Le nom du journal est traité systématiquement de la même façon, ce qui le rend très facilement repérable et en fait quasiment un logo (repris sur les présentoirs dédiés). Exceptionnellement, la Une peut être événementialisée (cela a été fait pour le numéro 5 dont la Une a été habillée aux couleurs de l’événement hivernal « Bel hiver »).

Fabrication

Moyens financiers

Budget global de la publication sur une année : 176 580 € TTC (10 mois hors juillet & août)
Estimation du prix d’un numéro par habitant : 8, 819 € TTC

Moyens humains

  • La maquette est réalisée : En sous-traitance
  • La rédaction est réalisée : En interne
  • La mise en page est réalisée : En sous-traitance
  • Les photographies sont réalisées : En interne
  • Nombre de personnes mobilisées en interne (en équivalent temps plein) : 4 ETP

Intervention d’une (ou plusieurs) agence(s) : Mediris (direction artistique et maquette)

Évaluation

Préconisations pour la suite

Le premier numéro de ce nouveau journal étant sorti en octobre 2021, nous avons prévu une ligne budgétaire en 2022 pour un premier bilan de lectorat à l’automne 2022.