Aussi étonnant que cela puisse paraître au regard d’une campagne électorale jugée atone, l'élection présidentielle a suscité de nombreuses discussions sur les réseaux sociaux. Faut-il s’en réjouir ?

Céline Braconnier revient pour « Point commun » sur un phénomène qu’elle étudie de près : l’abstention. Plus qu’un désintérêt, ce mal démocratique traduit des maux sociaux, des exclusions, des fractures. Si l’on prend en compte le vote par dépit, la réapparition d’un vote de classe et le sentiment d’une crise de l’efficacité politique, la dernière élection présidentielle envoie des signaux alarmants. Le lien avec les institutions est à reconstruire ou à renforcer. Les médias, y compris ceux des collectivités, peuvent jouer un rôle.

Quel rôle ont joué les réseaux sociaux dans la campagne présidentielle en cours ? Les candidats ont tous cherché à élargir leur audience via le truchement des influenceurs et autres leaders d’opinion populaires. Un moyen de mobiliser les abstentionnistes ou d'appauvrir le débat démocratique ?

Un sondage IFOP/Anacej permet de mieux cerner comment les jeunes s’informent sur l’élection présidentielle et quels sont leurs modes d’intervention dans le débat public.

Le gouvernement poursuit sa campagne d’incitation au vote à quelques semaines des scrutins en s’appuyant sur un collectif d’artistes.

C’est un cri du cœur, comme à chaque période d’élection, les mairies craignent de manquer de bras citoyens pour tenir les bureaux de vote. Un vrai sujet de communication publique (un nouveau marronnier ?) qui est de mieux en mieux traité. La question de la mobilisation des assesseurs recouvre celle des électeurs tout court !

Ces dernières semaines, les collectivités n'ont pas ménagé leurs efforts pour inciter les citoyens à s'inscrire sur les listes électorales. Exemples de campagnes qui ont choisi le détournement d'images de la culture populaire voire de l'actualité, ou d'habitudes de consultation, pour attirer l'attention sur la démarche.

À l’approche des élections présidentielle et législatives de 2022, le ministère de l’Intérieur crée un nouveau portail internet afin d’accompagner électeurs et candidats dans leurs démarches électorales.

Alors que l’élection présidentielle approche à grands pas, que les candidats et leurs soutiens en région affûtent leur communication politique pour convaincre les citoyens, que les médias mobilisent leurs rédactions pour couvrir au mieux cette échéance électorale, le Club de la presse de Normandie s’interroge : finalement, qu’est-ce qui distingue fondamentalement la communication de l’information ?

La plateforme américaine Twitch serait-elle devenue un moyen de s’adresser aux jeunes pour les candidats à l’élection présidentielle de 2022 ?