La communication, levier essentiel pour valoriser l’action internationale des collectivités
Trop souvent méconnue ou critiquée, l’action internationale des collectivités territoriales a pourtant un rôle déterminant à jouer. Pour qu’elle soit comprise et soutenue, la communication publique doit en révéler le sens, l’impact et la valeur ajoutée.
Le 4 juillet dernier, Cités Unies France organisait ses Rencontres annuelles de l’action internationale des collectivités territoriales (AICT), un rendez-vous majeur pour les élus et praticiens engagés dans la coopération internationale. À cette occasion, Cap’Com était représenté par Philippe Lancelle, membre du Comité de pilotage, lors d’un atelier consacré à la place de la communication dans la valorisation de l’AICT. Il en partage ici son retour.
Animée par Simoné Giovetti, délégué au plaidoyer international à Cités Unies France, la discussion a réuni également Paul Brounais, fondateur de l’agence Deux quatre et Charlotte Rieuf, responsable de la coopération internationale du département des Hauts-de-Seine et présidente de l’Arricod (association des professionnels de l’action européenne et internationale des collectivités territoriales). Ensemble, les intervenants ont souligné un enjeu central : comment mieux faire comprendre aux citoyens l’intérêt des coopérations internationales portées par les collectivités, souvent perçues comme éloignées de leurs préoccupations immédiates.
L’atelier a rappelé que la mission des communicants publics n’est pas de convaincre à tout prix ni de servir des logiques électorales, mais bien d’accompagner les élus pour expliquer, partager et donner du sens aux politiques menées. Face aux critiques parfois récurrentes, il est essentiel de s’appuyer sur des récits concrets, des témoignages d’acteurs et des exemples tangibles d’impact local. Montrer, par exemple, comment un projet de coopération favorise le développement durable, soutient la jeunesse ou enrichit la vie culturelle d’un territoire, constitue un levier puissant pour déconstruire les stéréotypes et renforcer l’adhésion citoyenne.
En contribuant à cet atelier, Cap’Com a réaffirmé son rôle de plateforme d’échange et d’expertise au service de la communication publique. Plus que jamais, la coopération internationale des collectivités a besoin d’une communication claire, pédagogique et inspirante pour être reconnue comme une politique publique à part entière, indispensable à l’avenir de nos territoires.