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Coopérative... et nos vaches seront bien gardées !

Publié le : 1 décembre 2022 à 07:07
Dernière mise à jour : 15 décembre 2022 à 16:03
Par Anne-Caroline Poincaré

Je suis d’une époque où, quand on était petit, on allait chercher le lait à la coopérative. On entrait, ça embaumait le lait chaud fraîchement prélevé sur les vaches. La chaîne du froid n’était pas forcément respectée et, quand le lait se renversait dans la voiture, on profitait de l’odeur pendant des mois ! C’est bien le principe d’une coopérative : chacun apporte son lait, et il est revendu en commun. On y parle de ses vaches, on se donne des conseils, on partage des expériences. Tiens, mais j’y pense… c’est un peu comme Cap’Com, non ?

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Par Anne-Caroline Poincaré, directrice de la communication de la ville de Guyancourt, membre du Comité de pilotage de Cap'Com.

À Cap’Com on y vient – rarement avec sa vache, je vous l’accorde ! –, on y parle de communication, on se donne des conseils et on partage nos expériences !
Et ça, on peut le faire toute l’année, sur les réseaux, dans les formations, dans les rencontres thématiques et surtout au Forum.

On repart avec notre pot au lait d’idées. On le renverse non pas dans la voiture, mais dans notre collectivité, et ça peut même sentir bon !

Et vous savez quoi ? Cap’Com est aussi une coopérative !
Quelle drôle d’idée, non ? Et ça veut dire quoi ? Ça veut dire que le fermier et la fermière qui faisaient fructifier le terreau de communication publique se sont dit qu’ils avaient trop peur que de gros promoteurs vénaux viennent acheter leurs terres qu’ils avaient cultivées avec passion, Forum après Forum, année après année.
Que tout ce qui faisait les valeurs de Cap’Com pourrait éventuellement être englouti : quelqu’un pourrait mettre des billets sur la table et profiter de cette grosse machine qui cultive si bien les mots, les idées, la bienveillance, le partage. Il pourrait alors labourer différemment, mécaniquement, sans entrain, sans le sens du service public...

Chers communicants publics, on a la chance d’avoir un fermier qui nous a légué sa ferme en coopérative pour la protéger. Pour la faire vivre avec ses valeurs. C’est un superbe cadeau, et c’est à nous tous de le faire perdurer, en posant une question sur la liste de diffusion, en partageant nos expériences lors des rencontres numériques, en participant aux Rencontres de la com interne, en échangeant entre nous au Forum.
Mais aussi en adhérant à la coopérative ! Ce n'est pas trop cher, ça ne peut pas vraiment rapporter gros, mais ça ne peut pas faire perdre de l’argent, puisqu’on peut récupérer sa mise quand on veut ! Et surtout, ça fait vivre le réseau, notre réseau.

La tradition dit : « Ce qui se passe à Cap’Com, reste à Cap’Com ! » Alors aidons à ce que Cap’Com reste Cap’Com : n'hésitez pas à faire partie de cette coopérative !

PS 1 : merci Bernard !
PS 2 : promis, aucun bidon de lait odorant ne sera versé dans votre voiture !