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La communication interne là où on ne l’attend pas forcément

Publié le : 8 septembre 2021 à 08:00
Dernière mise à jour : 8 septembre 2021 à 18:02
Par Mary Mackay

J’ai profité de ce mois d’août pour terminer la lecture des Cahiers édités par Cap’Com. Des articles pour la plupart déjà lus dans la newsletter, mais dont la relecture à tête reposée permet une autre compréhension. Ça faisait quelque temps qu’un sujet me trottait dans la tête sans que je sois vraiment convaincue par sa pertinence pour la newsletter. Et puis ce jour du mois d’août (vendredi, 15h40, seule dans la direction, départ en congés), je tombe sur cet article (Anne Revol, Les Cahiers n° 3, 2021, page 114) sur le statut et la mobilité du communicant public. Premier paragraphe, j’apprends qu'un peu plus de 50 % des communicants publics sont titulaires et près de 40 % sont contractuels. Mathématiquement, 90 % des communicants peuvent être intéressés par ce que je vais écrire ici. Allez, je me lance…

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Par Mary Mackay, chargée de communication de Pays de Montbéliard Agglomération.

Les concours se suivent mais ne se ressemblent pas…

Il est temps de candidater pour le Grand Prix de la communication publique. Les inscriptions sont ouvertes. Tentez ! Il n’y a rien à perdre et tout à partager.

Mais il est un autre concours qu’on s’épargnerait bien, mais qui parfois s’impose à nous : le concours d’entrée dans la fonction publique. Alors certains s’en passent, certains bénéficient d’autres dispositifs, mais parfois on est bien obligé de passer par cette étape si on souhaite dérouler une carrière de communicant public. Alors, pour ceux qui tenteraient l’aventure, sachez que vous avez une carte à jouer, que les autres candidats ignorent bien souvent.

Mais tout d’abord, rappelons que je m’adresse ici aux candidats qui présenteraient le concours ou l’examen professionnel de rédacteur principal (catégorie B), d’attaché territorial ou d’attaché principal (catégorie A), en interne ou troisième voie de la filière administrative de la fonction publique territoriale. Les épreuves écrites, dont l’intitulé est « Rapport assorti de propositions opérationnelles ». Sans prétendre faire une prépa ici, on aura une première partie faisant exclusivement la synthèse des documents et une seconde reprenant la méthodologie de projet : copil, cotech, moyens humains, financiers, matériels, rétroplanning… et communication (évidemment !). Mais notre truc en plus, celui dont les formateurs ne parlent pas en prépa (selon un sondage fait par mes soins dans mon entourage et dont la représentativité est toute relative), c’est la communication interne. Ne l’oubliez pas dans votre rapport. Elle est discrète, certes, ne fera pas le corps de votre sous-partie, tout au plus quelques lignes. Mais ce sera un élément différenciant par rapport aux autres candidats. Impliquer les agents, les rendre ambassadeurs de votre projet, les solliciter… ça fonctionne pour tous les sujets qui touchent à l’administration de nos collectivités et les jurys y sont sensibles.

Parce qu’on fait de la communication interne au quotidien, parce qu’on croit en sa fonction, parce qu’elle a fait ses preuves depuis bien longtemps et plus encore ces dernières années, alors elle a toute sa place dans un concours. Certains membres du jury sont des fonctionnaires comme vous et moi ; semons nos petits cailloux.

À vos agendas : prochains concours en 2022.

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