
Mai enfin !
En début d’année, les experts ès calendriers avaient annoncé un cru 2025 particulièrement bon pour optimiser ses congés : « Posez 25 jours pour en obtenir 59 ! », « Un jour férié acheté, un 2e jour offert ! ». Et nous y sommes : succédant aux vacances d’avril, ce mois de mai aux multiples ponts engloutissant les vendredis est enfin arrivé ! S’il y a de quoi se réjouir (qui est contre un peu de repos sous la pluie printanière ?), cet éphéméride favorable entraîne d’autres conséquences un peu moins réjouissantes.
Par Pauline Moussalli, responsable de la communication interne de la ville de Mulhouse et de Mulhouse Alsace Agglomération.

Un agenda en burn-out
C’est qu’il faut quand même les caser, ces réunions ! Et au casse-tête habituel s’ajoutent ces ponts, eux-mêmes connectés aux temps partiels, formations et autres congés… Résultat : les réunions se serrent sur trois jours au lieu de cinq, ne laissant aucun répit et réduisant d’autant notre temps de mise en œuvre des décisions.
Des rétroplannings en PLS
Prévoir des événements en mai, c’est, comment dire… masochiste ? Il faut a minima rebattre les cartes de ses habitudes et prendre en compte les absences des uns et le délai de réponse des autres ; anticiper un chouïa l’envoi des invitations en espérant qu’elles ne se perdent pas parmi les messages d’absence.
De l’actu périmée
Il s’agit de viser juste et de penser stratégique. Quelles sont les journées où notre audience sera bien là, pour adapter le planning d’envoi des newsletters, mails ou autres actus intranet : tout le monde ayant la tête dans le guidon des semaines raccourcies, qui aura le temps de lire quoi, finalement ?
Allez, bon mois de mai à toutes et tous ! Et réjouissons-nous : juste après vient ce beau mois de juin, qui ne compte qu’un petit lundi férié… mais dans lequel il faudra faire rentrer tout ce qui reste avant les deux mois des vacances d’été !
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