Essonne la Revue

Fiche d'identité

• Destination de la publication : Externe
• Périodicité : Biannuelle (mai et octobre)
• Tirage : 0 000 exemplaires n°1 / 40 000 ex ensuite
• Année de la création : 2023
• Année de la refonte : pas de refonte
• Utilisation de dessins de presse : Non
• Utilisation de la publicité : Oui
• Quel est le mode de distribution de la publication ? Trois modes : sur abonnement gratuit ; diffusion dans des présentoirs dans différents sites du territoire ; lors d’événements de la collectivité.
• L’impression est-elle certifiée ou labellisée éco-responsable ? Oui, Label FSC

Trois caractéristiques principales de la publication

1. Le pari du média positif : avec des actions, des personnalités, des engagements qui ont valeur d’exemples, montrent un territoire dynamique, créatif, étonnant.
2. Le pari de la qualité accessible à tous gratuitement (notion de service public).
3. Le pari du papier qui offre un temps de lecture long et de l’information approfondie.

Le projet éditorial

Le projet est né de plusieurs constats :

• Les médias locaux ne couvrent plus aussi bien qu’avant le territoire (suppression en 2020 des éditions départementales du Parisien, dont celle de l’Essonne). Quand ces médias locaux s’intéressent au territoire, ils n’ont pas le temps de traiter les sujets en profondeur.
• De plus, dans les médias locaux comme nationaux, l’Essonne fait souvent la Une pour ses faits divers. Notre département souffre donc d’une image négative et partielle.
• Enfin, perdue dans un territoire francilien aux frontières floues, l’Essonne est assez méconnue, y compris de ses habitants ou des gens qui y travaillent.

Les objectifs :

• L’idée est de lancer un média positif et gratuit pour parler de l’Essonne afin de faire connaître les atouts et les richesses de ce département.
• « Essonne la Revue » s’inscrit aussi dans une logique de média ouvert sur le territoire, et non plus seulement sur les actions de la collectivité, portée par la direction de la communication. Outre la revue, cette logique est aussi développée par les pôles web et vidéos sur leurs différents canaux (réseaux sociaux, newsletter, site internet).
• Cette revue prend aussi place dans une démarche d’attractivité visant à attirer des visiteurs et à rendre fiers les Essonniens afin qu’ils deviennent les ambassadeurs du territoire.

Le pari d’une publication papier :

• Le choix du papier peut sembler à rebours des tendances mais pour les habitants, le magazine de la collectivité reste une source d’informations fiable et plébiscitée, en complément ou en remplacement des outils numériques, tous les habitants ne suivant pas forcément les réseaux sociaux, la newsletter ou le site web de leur collectivité (étude Harris Interactive commandée par le Département en 2020).
• Les publications papiers sont encore plus stratégiques quand il s’agit d’un conseil départemental, qui apparaît souvent lointain aux habitants, moins proche qu’une mairie.
• Cette revue biannuelle vient en complément d’Essonne & vous, le magazine du Département, plus institutionnel et trimestriel. Celui-ci traite essentiellement de sujets en lien avec les compétences et actions du Conseil départemental alors que la revue n’aborde pas du tout ces sujets mais offre un panorama complet des richesses de l’Essonne.

La ligne éditoriale :

• Il s’agit de proposer un produit de qualité et une offre de lecture agréable aussi bien dans le fond que dans la forme. Dans une époque saturée d’informations à consommer immédiatement, Essonne la revue invite ses lecteurs à faire une pause, à prendre du recul et du temps pour s’intéresser à leur territoire.
• La revue est généraliste pour toucher un large public, avec des thèmes variés : patrimoine, agriculture, environnement, sport, culture, économie, sciences... L’objectif est de mettre en lumière des Essonniens qui font l’Essonne d’aujourd’hui et de demain, qui s’engagent, innovent, font bouger les lignes et sont attachés à leur territoire. Il peut s’agir d’anonymes comme de personnalités plus connues. Une plume est ainsi invitée, à chaque numéro, à rédiger un édito-chronique évoquant l’Essonne en ouverture de la publication. Les types et angles d’articles sont également variés, vivants et accordent une place importante aux témoignages (citations, interviews longues ou courtes) et aux reportages de terrain.
• A la fin, des extraits d’articles sont traduits en anglais pour cibler des touristes étrangers.

Choix du tirage et de la diffusion :

Le 1er numéro fait figure d’exception avec un tirage à 70 000 exemplaires pour le lancement (opérations de street-marketing dans les gares notamment) afin de faire connaître, donner de la visibilité à ce nouveau produit et susciter des abonnements. Le tirage est ensuite passé à 40 000 exemplaires.

Trois principaux modes de diffusion :

• Sur abonnement (mise sous pli par un Esat et envoi via La Poste) : nous ne voulions pas que la revue finisse à la poubelle mais qu’elle soit conservée dans un esprit de collection. Nous voulions donc que les personnes intéressées fassent la démarche de s’abonner. Nous faisons des campagnes de communication régulière pour inciter les gens à s’abonner (10 000 abonnés atteints au 3e numéro).
• Sur des sites de diffusion : la revue est diffusée dans des présentoirs dans près de 200 lieux du territoire (sites culturels, touristiques, mairies…), dont la liste évolue avec le temps, en fonction des retours du terrain.
• Lors d’événements phares du Conseil départemental et de ses partenaires.

La maquette et la conception graphique

Nous avons fait le choix d’une maquette élégante et aérée pour laisser respirer le lecteur avec une large place accordée à la photographie (ouvertures d’articles avec de grandes photos, rubriques Grand Angle, Evénement et signatures des photographes mises en avant), une typographie lisible et originale pour les titres, des exergues, le tout afin de créer un bon équilibre entre le texte et l’image. Nous faisons appel à des illustrateurs pour l’éditorial et pour la rubrique consacrée aux interviews des entrepreneurs innovants du territoire. Cette partie, dont les pages sont colorées contribue à varier le rythme de lecture, tout comme les trois chapitres « Imaginer », « S’engager », « Agir » qui structurent la revue. Plus ponctuellement nous remplaçons les reportages photos par des créations d’illustrateurs essonniens (Exemple : Franck Senaud pour le numéro 2). La maquette se veut aussi souple pour varier les positions, les tailles et le nombre des photos, introduire des encadrés, des chiffres clés, là encore pour apporter rythme, aération et qualité visuelle.

La Une

La Une ne met en avant qu’un seul thème fort qui prend toute la place, avec une photo pleine page pour en mettre plein la vue : soit une personnalité ; soit un lieu emblématique de l’Essonne. Elle se veut à la fois sobre, belle et attractive.

Moyens financiers

Budget global de la publication sur une année : 216 021 euros TTC (soit deux numéros) Estimation du prix d’un numéro par habitant : 0,08 centime €

Moyens humains

• La maquette est réalisée : En sous-traitance
• La rédaction est réalisée : En sous-traitance pour le n°1 ; en interne ensuite
• La mise en page est réalisée : En sous-traitance pour le n°1 ; en interne ensuite
• Les photographies sont réalisées : En sous-traitance pour le n°1 ; en interne ensuite
• Nombre de personnes mobilisées en interne (en équivalent temps plein) : 1 ETP dédié à la revue (rédaction des articles, organisation des reportages photos…). A cela s’ajoutent quatre personnes qui interviennent sur la revue mais ont aussi d’autres missions (Rédactrice en chef, graphiste, assistante de rédaction et iconographe, chargée de communication).
• Intervention d’une (ou plusieurs) agence(s) : L’agence Epoka (Mantu aujourd’hui) a réalisé entièrement le premier numéro. Elle est intervenue sur les numéros 2 et 3 uniquement pour les illustrations et les pages en anglais. Le Département a un marché avec un groupement de photographes pour faire une grande partie des reportages photos. Plus ponctuellement, certains reportages sont réalisés par le photographe de la Direction de la communication.

Nous attendons d’avoir diffusé un peu plus de numéros pour mettre en place une enquête de lectorat ou un dispositif d’évaluation.