Le bureau, motif(s) et satisfaction
Vingtième extrait du (presque réel) carnet de bord d'une communicante.
Par Lucille Roué, responsable communication de la communauté de communes Les Vals du Dauphiné.
Samedi 27 septembre 2025, 9 h 24, depuis un salon de thé
Cher carnet,
Aujourd’hui, j’ai décidé de changer de cadre pour t’écrire. Confortablement installée au milieu d’un salon de thé typiquement british, à la tapisserie baroque chargée et aux coussins fleuris, je déguste un darjeeling bien chaud en attendant un ami et profite de ce cadre dépaysant pour te confier une nouvelle réflexion.
Il y a quelques semaines, j’ai découvert les nouveaux locaux de Cap’Com à Lyon, à l’occasion du Comité de pilotage de rentrée. Des locaux fonctionnels, colorés, lumineux : aquarium à l’entrée, amphithéâtre pastel, cuisine centrale vitrée, salles modulables… tout a été intelligemment pensé pour que les employés et les visiteurs s’y sentent à leur aise. Ça donne envie !
En fait, un espace de travail, c’est un peu comme une bonne paire de chaussures : on ne pense pas forcément à son importance au quotidien, mais quand on a trouvé celui qui nous convient, on n’imagine plus en changer. De mon côté, je crois que j’ai testé toutes les configurations : dans un bâtiment fantaisie d’architecte construit dans les années 1960, dans d’anciennes maisons bourgeoises réhabilitées très belles mais peu fonctionnelles, une vue splendide sur des massifs enneigés, un bureau sans lumière directe du soleil…
Lorsque j’occupais ce bureau tout en longueur et dont la seule fenêtre était à plus de deux mètres de hauteur, rappelle-toi, cher carnet, cet élu qui, d’un air à la fois amusé et compatissant, me demandait si je n’étais pas trop à l’étroit dans ma « cellule »… Je n’ai finalement jamais su s’il parlait d’une cellule monacale ou carcérale, mais l’image est la même et, dans les deux cas, le bureau en question faisait frémir les spécialistes de la qualité de vie au travail. Pour tenter d’en améliorer le cadre, j’avais apporté une plante verte (qui n’a pas survécu) et accroché aux murs quelques citations motivantes.
Alors oui, on n’a pas toujours l’espace de travail idéal, mais on peut toujours l’adapter, le colorer, le façonner à notre image. S’y sentir à l’aise, c’est se donner la permission d’être productif, d’innover, de s’épanouir. Apporter sa touche est essentiel et participe à la motivation. J’espère que les collègues avec qui je partage actuellement l’open space aiment les motifs fleuris et chargés, car la déco de ce salon de thé me donne des idées !
