Les humeurs, points de vue et prospectives autour de l'actualité de la communication publique de tous les communicants publics qui ont quelque chose à dire ! Pour envoyer votre contribution, c'est par ici.
« Allô oui bonjour, c’est pour un renseignement. Je ne sais pas si c’est vers vous que je dois me tourner mais j’essaye quand même. J’ai une facture du CCAS (Centre communal d’action sociale) et je…
— Oui bon là, vous êtes à l’agglo, à la direction de la communication.
— Ah… Vous n’avez pas leur numéro par hasard ?
— Non, mais il y a écrit pages jaunes sur ma carte de visite ? »
Le week-end dernier, j’ai découvert le nouveau logiciel d’Adobe : Firefly, l’équivalent de Midjourney ou DALL-E pour concevoir des créations graphiques, grâce à l’intelligence artificielle. Hypnotisé par les possibilités offertes, j’ai passé des heures à m'extasier devant mes pseudo-créations sur un logiciel aussi addictif que les réseaux sociaux. Les possibilités et variations de création sont quasi infinies.
On m’a demandé récemment si je me sentais seule. Comprendre : seule sur la mission de communication interne, dans mon bureau sous les toits. J’ai répondu malicieusement que j’avais le réseau Cap’Com, pour m’inspirer et échanger, à portée de mails. Mais pas que ! J’ai aussi mon petit secret…
« La couverture médiatique de la recherche sur le changement climatique est plus susceptible de provoquer “le déni et l'évitement” chez les lecteurs que les “comportements pro-environnementaux” nécessaires pour résoudre le problème », lit-on dans une étude de l'université de Lausanne (UNIL) spécialisée en géosciences et psychologie. « Le traitement des sujets environnementaux de manière transversale et axée sur les solutions serait utile pour susciter des réactions du grand public », explique Marie-Élodie Perga (UNIL). Face à ce constat, n'est-ce pas le rôle des collectivités territoriales de sensibiliser les habitants et de parler solutions concrètes ? Encore faudrait-il qu’elles aient mis en place des stratégies de communication à la hauteur de cet enjeu.
Un impératif pour concevoir campagnes et messages, c’est de mieux connaître et de mieux comprendre la société. Voici une brassée de faits et de chiffres pour la décrypter quelque peu.
Il souffle sur le monde du travail des vents nouveaux, pas forcément porteurs de bonnes nouvelles. « Big quit » (ou « grande démission »), interrogations sur le sens du travail, rapport à la hiérarchie ou à l’autonomie… Autant de sujets qui touchent le secteur privé, mais frappent aussi le secteur public qui peine tant à recruter. Alors, la notion de « marque employeur » s’est immiscée dans les esprits. Bonne ou mauvaise nouvelle ? S’il s’agit d’une réinterrogation sincère du management public, ce sera certainement salutaire. Si c’est juste le Botox d’une fonction publique territoriale défraîchie, cela le sera nettement moins.
C’est une interrogation qui revient régulièrement dans la liste de discussion cominterne de Cap’Com. Et une question que l’on me pose régulièrement : « Et toi tu es rattachée à qui ? »
Elles étaient sur les starting-blocks, avant de se rétracter : plusieurs collectivités hésitent aujourd’hui à se lancer sur TikTok. Le réseau social chinois est menacé d’interdiction de toute part.
« La communication doit se préoccuper du récepteur au moins autant que du message et du média. » C’est une des conclusions du dernier Baromètre de la communication locale, paru il y a quelques mois. « Avec les datas, les CRM et l’intelligence artificielle, on dispose aujourd’hui de technologies éprouvées que les communicants publics gagneraient à apprivoiser pour s’adresser à chaque citoyen avec des messages personnalisés », affirme Christian de La Guéronnière, directeur de l’agence Epiceum et un des auteurs de ce Baromètre. Le ciblage en communication publique, on en parle beaucoup, mais on le pratique peu. Pourquoi ?
Au-delà de ce petit jeu, curiosité et circonspection à l’égard de cette machine. Et beaucoup de questions sur l’« intelligence artificielle » pour la société… et pour nos métiers.
Désormais, le mois de mars se pare de rose. Ironique tellement c’est genré, mais passons : en mars, les droits des femmes et leurs lacunes sont sous les projecteurs. Plateaux télé, émissions en prime time, matinales, campagnes choc, discours léchés, visuels impactants. L’artillerie est de sortie, car on sait bien que c’est éphémère : déjà se profile le mois d’avril.
Tu m'as ouvert l'esprit, tu as titillé ma curiosité, et parfois fait passer des nuits blanches collé à toi. Tu m’as énervé et tu m'as rendu accro. Mais là, ça n'est plus possible. J'ai envie de t'abandonner. Tu deviens infréquentable. Et je te suis désormais de plus en plus infidèle.
Une réforme institutionnelle est en préparation. Avec des effets probables notamment sur les départements et les régions… et, à coup sûr, sur le champ d’action des communicants.
L’apostrophe publique vers le président de la République ou le maire de Montpellier peuvent troubler le cérémonial. Un peu. La démocratie trouve-t-elle bien son compte dans ces interventions inopinées de citoyens en direction d’un élu ?
Vraie, évidemment ! À condition d’être prêt à entendre les réponses. Cela paraît élémentaire dit comme ça. Oui, mais quand on prend son job à cœur… ça peut remuer un peu.