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Pages de com : « Sobriété éditoriale » par Ferréole Lespinasse

Publié le : 19 juin 2025 à 12:44
Dernière mise à jour : 25 juin 2025 à 13:28
Par Andréane Lecarpentier

C’est plus qu’un livre, c’est un plaidoyer : pour la défense de principes d’une sobriété éditoriale salvatrice, nécessaire, accessible. Et le livre dépasse le geste militant pour offrir une méthode claire, engageante et hyper méthodique en 48 bonnes pratiques. Foncez : 325 pages qui concernent les pratiques de tous les communicants publics. Surtout s'ils sont au pied d'une refonte de site web !

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Le livre ressemble un peu à la fable des trois tamis de Socrate : « Si ce que tu as à me dire n'est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère ne pas le savoir, et quant à toi, je te conseille de l'oublier. » Valérie Martin, cheffe du service mobilisation citoyenne et médias de l’Ademe, le dit en d’autres termes en préface : « Dans un monde saturé de messages superflus, l’utilité, la sincérité et l’authenticité deviennent des piliers de l’action éditoriale. »

Une réponse efficace à l’obésité informationnelle

Il s’agit déjà d’une édition actualisée de la première publiée il n’y a pas si longtemps, en 2022. Certainement parce qu’il y a urgence à s’attaquer concrètement à la chute d’attention généralisée en matière d’information. Certainement aussi parce que les tendances évoluent à la vitesse des réseaux de fibre et de réponse serveurs. Mais aussi parce que Ferréole Lespinasse s’est entourée pour cette nouvelle version d’une large communauté pour asseoir ses propositions : relecture des bonnes pratiques, comité de relecture, conseils et professionnels.

Un guide méthodique et documenté

Deux tiers du livre sont consacrés aux 48 bonnes pratiques détaillées et classifiées selon qu’elles relèvent prioritairement du web, du print ou des réseaux sociaux, et selon quatre critères d’utilité :

  • bonne pratique prioritaire / conseillée / non prioritaire ;
  • mise en œuvre facile / standard / difficile ;
  • capacité à réduire la charge mentale : faible / moyen / important.

Chaque « BP » est complétée d’exemples et de ressources complémentaires en ligne.

Tendre à une communication plus responsable, c'est décider d'en faire moins voire décider de ne pas faire.

Ferréole Lespinasse

Ferréole Lespinasse rassure : « Tendre à une communication plus responsable – qu'elle soit numérique ou non –, c'est décider d'en faire moins, voire décider de ne pas faire. Il ne faudrait surtout pas voir ce renoncement comme déstabilisateur ou réducteur. Ce non-agir permet de tirer pleinement parti des potentiels de situation qui s'offrent à nous. Ce faisant, la communication devient plus robuste. Elle est davantage prête à s'adapter à un monde en changement, de quelque nature qu'il soit. »

Y’a plus qu’à

Il ne reste alors plus « qu’à se lancer » et à transformer méthodiquement ses habitudes, en évaluant les changements grâce au référentiel de conformité en accès libre. La tâche est vaste mais la feuille de route est toute tracée.

Sobriété éditoriale Le guide pour écoconcevoir vos contenus
Ferréole Lespinasse
Publishroom Factory
Avril 2025
325 pages

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