Les humeurs, points de vue et prospectives autour de l'actualité de la communication publique de tous les communicants publics qui ont quelque chose à dire ! Pour envoyer votre contribution, c'est par ici.
Nous sommes tous friands de technicité et de bons « trucs » pour exercer notre métier, notamment dans ses aspects numériques. Mais que valent nos compétences professionnelles sans un minimum de principes pour les encadrer ? Vous vous doutez que je vais évoquer dans ce billet la notion de « valeurs » de la communication publique. Et poser la question de savoir si tous les communicants les partagent. Notons que, puisqu’elle s’exerce auprès d’élus, on va certainement parler politique. L’ensemble, sous la menace d’une épée de Damoclès qui tombera, peut-être, en 2027, si l’on en croit certains commentateurs.
Avouez-le, vous l’attendiez, ce mail. À scruter votre messagerie entre deux réunions. Ding ! Le voilà… Youpi ! Ils sont trop forts à Cap’Com, déjà les présentations des intervenants, déjà les premiers décryptages, déjà les témoignages. Ils bossent la nuit, ce n’est pas possible autrement. Allez, on ferme sa porte, on enclenche le renvoi d’appel et on s’installe pour la lire, cette infolettre post-Forum.
À l’heure où la portée des publications sur Facebook est devenue ridicule, sauf à mettre la main au porte-monnaie, et où l’évolution de Twitter (pardon, X) inquiète, il existe un réseau social qui se porte bien et qui offre une portée et un engagement que vous n'avez pas connus depuis longtemps sur vos autres médias sociaux.
Le 6 juillet 2023 nous avons reçu la dernière infolettre de Cap’Com avant la trêve estivale. Les billets et chroniques de la rubrique opinion nous parlaient des vacances. Ces congés d’été qu’on attend plus ou moins fébrilement. Sujet pile dans l’air du temps. Ce temps qui passe. Les vacances si loin déjà quand nous vivons cette semaine l’un des marronniers de l’année. Alors pour cette infolettre de reprise, le sujet était tout trouvé : eh oui, c’est la rentrée !
L’autre jour, j’ai écouté un intéressant podcast sur la gamification en entreprise (1), autrement dit l’usage du jeu pour aider le management. Je m’étais réjouie, me disant « Chouette, je vais sûrement trouver de nouvelles idées à déployer en interne ! ». Au bout de quelques minutes, j’ai compris que le traitement du sujet n’irait pas dans mon sens...
« Allô oui bonjour, c’est pour un renseignement. Je ne sais pas si c’est vers vous que je dois me tourner mais j’essaye quand même. J’ai une facture du CCAS (Centre communal d’action sociale) et je…
— Oui bon là, vous êtes à l’agglo, à la direction de la communication.
— Ah… Vous n’avez pas leur numéro par hasard ?
— Non, mais il y a écrit pages jaunes sur ma carte de visite ? »
Le week-end dernier, j’ai découvert le nouveau logiciel d’Adobe : Firefly, l’équivalent de Midjourney ou DALL-E pour concevoir des créations graphiques, grâce à l’intelligence artificielle. Hypnotisé par les possibilités offertes, j’ai passé des heures à m'extasier devant mes pseudo-créations sur un logiciel aussi addictif que les réseaux sociaux. Les possibilités et variations de création sont quasi infinies.
On m’a demandé récemment si je me sentais seule. Comprendre : seule sur la mission de communication interne, dans mon bureau sous les toits. J’ai répondu malicieusement que j’avais le réseau Cap’Com, pour m’inspirer et échanger, à portée de mails. Mais pas que ! J’ai aussi mon petit secret…
« La couverture médiatique de la recherche sur le changement climatique est plus susceptible de provoquer “le déni et l'évitement” chez les lecteurs que les “comportements pro-environnementaux” nécessaires pour résoudre le problème », lit-on dans une étude de l'université de Lausanne (UNIL) spécialisée en géosciences et psychologie. « Le traitement des sujets environnementaux de manière transversale et axée sur les solutions serait utile pour susciter des réactions du grand public », explique Marie-Élodie Perga (UNIL). Face à ce constat, n'est-ce pas le rôle des collectivités territoriales de sensibiliser les habitants et de parler solutions concrètes ? Encore faudrait-il qu’elles aient mis en place des stratégies de communication à la hauteur de cet enjeu.
Un impératif pour concevoir campagnes et messages, c’est de mieux connaître et de mieux comprendre la société. Voici une brassée de faits et de chiffres pour la décrypter quelque peu.
Il souffle sur le monde du travail des vents nouveaux, pas forcément porteurs de bonnes nouvelles. « Big quit » (ou « grande démission »), interrogations sur le sens du travail, rapport à la hiérarchie ou à l’autonomie… Autant de sujets qui touchent le secteur privé, mais frappent aussi le secteur public qui peine tant à recruter. Alors, la notion de « marque employeur » s’est immiscée dans les esprits. Bonne ou mauvaise nouvelle ? S’il s’agit d’une réinterrogation sincère du management public, ce sera certainement salutaire. Si c’est juste le Botox d’une fonction publique territoriale défraîchie, cela le sera nettement moins.
C’est une interrogation qui revient régulièrement dans la liste de discussion cominterne de Cap’Com. Et une question que l’on me pose régulièrement : « Et toi tu es rattachée à qui ? »