Assez régulièrement, notamment devant des étudiants, je me sens obligé de prendre quelques précautions oratoires lorsqu’arrive, dans le sommaire de mon intervention, le temps du « portrait identitaire ». Et vous aurez deviné que ce qui coince parfois, ce n’est pas le mot « portrait », mais bien le qualificatif « identitaire », qui fleure, malheureusement, parfois plus le lexique brun et nationaliste que la rose.