L'actualité de la communication publique

Parfois sur les réseaux sociaux entre deux sujets politiques sérieux surgit un OMNI (objet média non identifié). Ainsi en janvier sur Instagram, une chevelure ondoyante nous prit au dépourvu. Détournée, moquée, critiquée, elle devint l’ultime sujet de conversation tendance, balayant en quelques heures toutes nos angoisses vaccinales. La twittosphère entière devenait spécialiste du lissage brésilien.

En ce début d’année 2021 et après une année où la communication publique était sur tous les fronts, pourquoi ne pas voir plus loin et s’approprier de nouvelles thématiques ? Des sujets qui de prime abord ne nous concernent pas vraiment ou pas directement, mais pour lesquels nous avons un rôle à jouer ?

Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn, YouTube… Vous gérez plusieurs comptes pour votre collectivité et le burn out vous guette : comment animer efficacement tous ces réseaux en même temps et superviser toutes vos publications ? Faut-il passer par des solutions logicielles dédiées et payantes, ou utiliser les fonctionnalités natives des réseaux sociaux ? Essayons d’y voir clair.

Confinements et couvre-feux modifient le regard que portent les citadins sur les environnements de vie proches, dont les lieux publics. Que faire pour réenchanter villes et quartiers ? Que faire pour les rendre supportables, habitables, heureux, verts et respirables ? Dans cet ouvrage, Vincent Gollain invite à placer l’expérience utilisateur au cœur des réflexions et des actions.

Dernière mission en date pour la compublique : accompagner les campagnes de vaccination et notamment la mise en place de centres dédiés dans les territoires. Mais la réactivité ne fait pas tout et il faut aussi gérer les frustrations et les expressions de mécontentement des habitants. Les dircoms des territoires et le ministère des Solidarités et de la Santé s'expriment. Revenons à chaud sur les doses de la discorde.

La ville de Lunel annonce la « réouverture des maisons closes » pour communiquer sur son programme de rénovation urbaine.

Il y a urgence à se retrouver, à partager nos expériences et à continuer de se former ! Le Forum de la communication publique, initialement prévu en décembre 2020, se transforme en un Cap’Com tour, quatre demi-journées en ligne à partir de début mars.

Et si – après presque un an de coronavirus – nous prenions le temps de la réflexion critique quant aux impacts de l’épidémie sur l’évolution de notre système politique et social ?

Au-delà de la polémique sur le nombre de doses disponibles en France, avec la campagne de vaccination contre la covid-19, l’État nous a offert une étude de cas grandeur nature sur les conséquences d’un effet d’annonce qui n’est pas suivi de la concrétisation attendue. Où l’on voit, dans cette fable moderne, que la frustration ne sert pas forcément qui la déclenche, voire agit à ses dépens...

Parole institutionnelle décrédibilisée, fake news et théories complotistes largement partagées, la communication publique parie sur les faits pour contrer cette défiance. Dans une démarche de transparence, il s’agit d’apporter la preuve que l’information est vraie. Trois principes sont alors adoptés : donner des informations précises et chiffrées, s’appuyer sur des expériences vécues, faire porter la parole par des citoyens. Observons cette tendance de la communication publique au travers de quatre campagnes qui font le pari de la preuve, de l’expérience vécue et de l’intelligence collective.

La SNCF s'appuie sur des influenceurs sur Tiktok pour faire connaître aux jeunes les métiers du rail qui recrutent.

La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), le Défenseur des droits et la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi) regroupent leurs actions et productions respectives en matière de citoyenneté numérique dans une malette pédagogique dématérialisée.

« Je suis fonctionnaire territorial et tu es habitant de la ville pour laquelle je travaille. Je te consacre mes jours et tu me confies ta vie. Une nouvelle année commence et j’aimerais à mon tour te souhaiter mes vœux, te garantir encore qu’en 2021, je ferai de mon mieux. Je te promets de t’écouter, de répondre à tes besoins et de toujours entretenir ce lien de confiance qui nous unit. Toi et moi, c’est pour la vie ! »

Signe des temps : dans la précédente newsletter, deux des trois chroniques abordaient, sous un angle différent, un même sujet. Marc Cervennansky nous disait « Défions la défiance ». Cécile Staroz appelait de ses vœux un « contrat de confiance » avec les citoyens. Si j’avais pu livrer à temps le papier que voici, j’aurais, sans concertation aucune, apporté mon eau au même moulin.

Dans l’esprit de la Convention citoyenne pour le climat, qui a appelé à réguler la publicité dans l’espace public, l’agglomération d’Annemasse prépare son nouveau règlement local de publicité. Objectif : diminuer la quantité de ces supports « polluants à tous points de vue ».