C’était avant le confinement. Une cinquantaine de communicants publics se sont retrouvés le 5 mars 2020 à Villeneuve-d'Ascq pour échanger sur le sens de l’action publique.
« Nous sommes passés des municipales à la crise sanitaire sans sas de décompression. » Réorganisés pour tenir compte du confinement imposé par le coronavirus, les services communication sont sur le pied de guerre. Et les communicants publics sont fortement sollicités pour faire face à la crise. Écoutons leurs témoignages et leurs demandes de partage de pratiques.
Cette parenthèse ouverte dans le temps des élections n’est pas seulement un purgatoire démocratique, c’est un enfer pour certains collègues. Soyons solidaires !
Prendre le temps de la réflexion sur ce qui fait un territoire et sur la nature même de la communication publique. C’est ce à quoi nous invite Bruno Raoul, professeur en sciences de l’information et de la communication à l’université de Lille.
La crise sanitaire qui secoue nos territoires balaie nos repères. Tous ? L’un d’entre eux émerge cependant : le sens du service public, qui relève plus que jamais de la vocation, quel que soit le rôle de chacun. La résistance s’organise dans les collectivités. L’obstacle est de taille, mais regarder vers l’après nous aide à garder la tête haute.
L'installation des conseils municipaux, qui devait s'effectuer ce week-end sans public, est reporté à la mi-mai. Une nouvelle nécessité de communiquer.
Les services communication et les conseils municipaux sont confinés mais la communication reste bien évidemment indispensable. La situation n’est pas le même si l’élection a abouti au premier tour ou pas. Et pour l’expression des élus d’opposition, ce n’est pas simple. Cela peut même être cocasse.
Bon d’accord, c’est sa nature de virus : tombé tout petit dans la marmite de la contagion, il échange à tout va. Plus précisément, il se communique de l’un à l’autre, de vous à nous.
Des complications, des soucis, des inquiétudes, des drames humains, aussi : tels sont les effets de la pandémie. Mais si ce bouleversement de nos vies personnelles, familiales et professionnelles avait aussi des conséquences positives ?