Com santé

L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) alerte sur la propagation de fausses infos dans le domaine de la santé sur les réseaux sociaux, via une campagne multicanale s'appuyant sur des codes visuels familiers (triangles de signalisation, produits miracles factices, etc.), histoire de bien ancrer les dangers du virtuel dans le réel. Et ça marche ! (1,2 million de vues sur YouTube depuis octobre.)

C'est parti pour le troisième volet de la campagne de recrutement de soignants, lancée par le centre hospitalier d'Ardèche méridionale à Aubenas sur les réseaux sociaux. Pourquoi s'arrêter puisque ça marche (20 médecins recrutés en six mois). Du cousu main, volontairement décalé et terriblement efficace. Bref, tout ce qu'on aime !

La Direction régionale de santé publique de Montréal propose un « Lexique des mots clairs en santé » accessible en ligne. Un outil de vulgarisation de termes médicaux, mais aussi de formulations plus génériques pour les rendre accessibles à tous.

Labellisations d’événements, campagnes, podcasts, livrets pédagogiques, site web : les dispositifs de communication autour de la santé mentale se sont multipliés en ce mois d’octobre.

Une punaise de lit version cartoon qui donne à ses copines les bons filons pour squatter chez les humains. Un brin décalée, la campagne #PunaisesDaily, lancée début octobre par l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes en partenariat avec le réseau Oh Punaises, vise à éviter les infestations tout en dédramatisant.

Depuis le 18 août et jusqu’au 7 septembre, la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca) diffuse une campagne vidéo pour sensibiliser les adolescents et jeunes majeurs aux risques du cannabis et prévenir l’entrée dans la consommation.

La dernière campagne d’affichage dans l’espace public de Santé publique France fait mention des IST. Le sigle est-il compris de tous ?

À peine publiée, la voilà supprimée. La vidéo lancée sur TikTok par le ministère du Travail pour promouvoir le métier d'infirmière de bloc opératoire a créé la polémique.

Pour un communicant public, c’est un vrai défi de construire une campagne sur un sujet largement méconnu par les Français. C’est le cas de la première campagne nationale de communication sur l’endométriose.

What better place than a university hospital to explore an important facet of press relations, namely tailoring messages for non-specialised journalists? We caught up with Chloé Wiss and Marie Nicollier, two media managers at the Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV) in Switzerland, to ask them how they manage the dialogue between doctors and journalists.

Quoi de mieux qu’un hôpital universitaire pour aborder l’une des facettes des relations presse : la vulgarisation ? Nous avons rencontré Chloé Wiss et Marie Nicollier, deux responsables média du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), situé en Suisse, pour leur demander comment elles soignent le dialogue entre médecins et journalistes.

La campagne « La vie prend le dessus sur le VIH », réalisée en partenariat avec la Ville de Paris, le département de la Seine-Saint-Denis et les Caisses d’Assurance maladie (CPAM) de Paris et de Seine-Saint-Denis, joue sur les mots « vie » et « VIH ».

Enjeu prioritaire du ministère de la Santé et de la Prévention, la lutte contre les violences faites aux professionnels de santé s’est déclinée cet hiver dans tout l’Hexagone sous forme d’affichage, avec deux objectifs : sensibiliser les usagers à un changement de comportement et rappeler que toute forme de violence est lourdement punie par la loi, et inciter les professionnels victimes à porter plainte.

Réunis lors du Forum de la compublique, les communicants en santé ont partagé le constat d'une sensibilité permanente aux messages et aux actions de communication de leurs institutions en pleine crise de l’hôpital public. Ils émettent le vœu d'une communication en santé plus transversale avec les collectivités.

Pour les communicants du secteur de la santé, les sujets et problématiques de communication qu'ils traitent dans leurs établissements rejoignent ceux rencontrés par leurs homologues en collectivités.

La « Charte de la parole publique » de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) veut aider ses personnels à s’exprimer dans les médias pour renforcer une communication scientifique sur la santé, plus utile, transparente et responsable.

Comment continue-t-on de communiquer pendant le pic de l’épidémie ? Quels sont les défis auxquels sont confrontés les communicants dans les établissements de santé ? Quelles sont les réalités de la com publique en blouse blanche ? Christine Hiaumet, responsable com interne et externe du groupe hospitalier intercommunal du Raincy-Montfermeil, a accepté de répondre à ces questions en période de crise (entre deux appels urgents) et nous l’en remercions.